Paris et ÃŽle-de-France

Ateliers Chana-Orloff, Paris (14e). À la villa Seurat, haut lieu de l'architecture moderne et de la vie intellectuelle à Paris pendant l'Entre-deux-guerres, Auguste Perret a construit sa plus célèbre maison-atelier, celle de Chana Orloff (1888-1968), artiste originaire d'Ukraine, en 1926.

L'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Île-de-France, Paris (15e). Ancien siège social du journal Le Monde, l'immeuble actuellement occupé par l'IAU-IDF a été construit en 1990 par Pierre du Besset et Dominique Lyon pour le célèbre quotidien français. À découvrir, une architecture à la mesure de ce journal historique.

La cinémathèque française, Paris (12e). Situé au coeur des jardins de Bercy, la cinémathèque française de Frank O. Gehry vous invite à parcourir l'histoire et l'actualité du septième art. Programmation de films variés, séances « jeune public Â», ateliers pratiques, musée, expositions et conférences sont à l'honneur. Un édifice à ne pas manquer, à trois semaines de l'inauguration de l'exposition « Frank Gehry Â» au Centre Pompidou.

Maison-atelier de Marta Pan et André Wogenscky, Saint-Rémy-lès-Chevreuse (78). L'architecte André Wogenscky a construit, en 1952, une maison-manifeste ouverte sur la nature qui dialogue avec les sculptures en acier de son épouse, Marta Pan. Occasion unique de découvrir cet cette villa méconnue, ce bâtiment aux lignes épurées et au mobilier signé Wogenscky, Jacobsen, Le Corbusier et Marta Pan sera exceptionnellement ouvert au plubic.

Régions

Maison Lemoine, Floirac (33). S'étendant sur 500 mètres carrés, la maison Lemoine construite de 1996 à 1998 sur les hauteurs de l'agglomération bordelaise associe dissymétrie et superpositions. Oeuvre conceptuelle, prouesse architecturale et technologique grâce à laquelle Rem Koolhaas a obtenu le prix de l'Équerre d'Argent, ce sont trois « maisons » superposées, trois parties aux ambiances et à une mise en Å“uvre architecturale à chaque fois différente.

Villa Sayer, Glanville (14). Construite aux début des années 1970 pour l'industriel Louis Sayer, elle est l'unique maison de l'architecte du Bauhaus Marcel Beurer en France.

La Rotonde, Grigny (69). Emblème de la gare de triage de Badan, la rotonde est un symbole unique de l'activité ferroviaire qui a marqué Grigny pendant le 20e siècle. Édifiée en 1880, endommagée par six bombardements en 1944, elle a été remise en état d’usage dès le lendemain de la Seconde guerre mondiale par l'ingénieur Nicolas Esquillan et l’entreprise Boussiron (formé par Eiffel).

Villa E-1027 d'Eileen Gray, Étoile de Mer, cabanon et unités de camping de Le Corbusier, Roquebrune-Cap-Martin (06). De la villa E1027 (1926-1929) des architectes Jean Badovici et Eileen Gray à l'ancienne guinguette L' Étoile de Mer (Thomas Rebutato, 1948-1949) en passant par le cabanon (1925), la baraque-atelier (1954) et les cinq unités de camping de Le Corbusier (1954-1957), les modernes ont expérimenté une nouvelle architecture au coeur du paysage méditerrannéen. Le site Eileen Gray-Le Corbusier.est un véritable laboratoire en matière d'architecture par la valeur exceptionnelle de ces édifices et la dynamique issue de leur juxtaposition.

La Maison sans escalier, ou le Chalet de Bizillon, Saint-Etienne (42). Immeuble d'habitat collectif du début des années 1930 organisé autour d'un volume central éclairé par une coupole en béton armé percée de briques de verre, la maison sans escalier ne comporte pas d'ascenseurs, ni d'escaliers, mais seulement une rampe hélicoïdale. Une architecture novatrice du célèbre maître d'œuvre stéphanois Auguste Bossu.

L'Étoile Bleue, Tours (37). Dernière maison close de Tours, installée dans une bâtisse du 15e siècle remaniée dans un style Art déco, l' Étoile Bleue donne à voir de remarquables fresques et mosaïques sur la vie du lieu.

Villa Majorelle, Nancy (54). Construite en 1901-1902 par Henri Sauvage, la Villa Majorelle occupe une place toute particulière dans l'histoire de l'architecture nancéienne. Première maison entièrement Art nouveau de la ville, elle est conçue pour l'un des principaux artistes de l'École de Nancy, Louis Majorelle, et résulte d'une parfaite collaboration entre artistes parisiens et nancéiens de renom. Cet édifice historique témoigne encore tant dans son architecture extérieure que dans sa décoration intérieure de la notion d'unité de l'art prônée par de nombreux artistes de l'époque.