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Pour la deuxième année, d'a
présente le tableau des deux cents plus grosses agences classées
selon le chiffre d'affaires. Mais ce classement pourrait prêter à
confusion, comme en témoigne la lettre d'un lecteur inquiet que
nous publions dans ce dossier. C'est pourquoi un avertissement
préalable s'impose. Aux étudiants en architecture, d'abord.
Non, ce tableau n'est pas un guide des agences où il faut
absolument postuler pour obtenir un travail intéressant et
rémunérateur. Aux architectes ensuite : ce palmarès ne
distingue pas la bonne architecture, qui n'est l'apanage ni de la
grande, ni de la petite agence. Aux maîtres d'ouvrage enfin et
surtout, qui croiraient tenir là la short list de leurs futurs
maîtres d'œuvre.
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Les grandes structures ont une réputation de sérieux pas toujours usurpée, mais n'ont pas pour autant le monopole de la conscience professionnelle. Les grandes agences ont d'abord été petites : l'oublier serait prendre le risque de laisser de côté des architectes talentueux, qui ont besoin également de se voir confier des commandes pour s'aguerrir et simplement exister en tant que maîtres d'œuvre. De plus, le classement ne présente qu'un reflet trouble de la réalité. Y échappent les architectes inscrits en libéraux, ceux qui ont choisi de diviser leur activité à travers plusieurs sociétés, et certaines des agences présentées exercent plusieurs métiers : l'architecture mais aussi, parfois, de l'ingénierie. On ne manquera pas d'y trouver d'autres défauts.
Penchons-nous plutôt sur l'intérêt de ces chiffres : évaluer la taille de la profession par rapport à ses partenaires, comprendre l'évolution du métier, connaître de nouveaux modes d'organisation. Ces questions sont soulevées par les grandes agences d'architecture, et ce n'est pas trop que de leur consacrer dix pages une fois l'an.
Retrouvez également l'article "Agence d'architecture : grandir ou périr" paru dans le d'a guide 214.
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