![]() Projet ANMA des bureaux Achard Lazard à Bordeaux : vue sur les cheminées solaires |
Dossier réalisé par Cyrille VÉRAN Absorbés par leur travail quotidien, les
architectes prennent rarement le temps de réfléchir à leur production, de
capitaliser sur leurs connaissances et encore moins d’écrire. Le crédit d’impôt
recherche (CIR), ou crédit d’impôt innovation (CII), est, pour ceux qui se sont
engagés dans le processus, un moyen de prendre du recul sur les projets, de
dégager et d’approfondir des thèmes de recherche, de revoir aussi les méthodes
de travail et l’organisation de l’agence. Si elle s’adresse à tous, cette aide
fiscale a d’abord été l’apanage des gros cabinets avant de bénéficier à des
structures de taille plus modeste. Mais elle pourrait aussi consolider
l’économie fragile des jeunes agences qui montrent leur capacité réflexive à faire
émerger une commande soucieuse de répondre aux enjeux actuels. Protéiforme, l’activité de recherche éligible
au CIR porte sur des champs aussi diversifiés que les technologies, les outils
numériques, les nouvelles manières d’habiter et de travailler, les matériaux, la
règlementation thermique, la biodiversité… Ces solutions techniques ou
conceptuelles originales restent-elles cantonnées à l’expérimentation ou
parviennent-elles à s’affranchir du cadre normatif et règlementaire pour être
largement diffusées? Cette reproductibilité ne doit-elle pas d’ailleurs être le
point de départ d’une recherche soutenue partiellement par des fonds
publics ? Quelles qu’elles
soient, ces innovations sont déjà un moyen pour une agence de se forger une
identité singulière, de se démarquer des autres. Nous avons donné la parole à des
architectes engagés dans ce dispositif depuis sa création en 2012, ou plus
récemment, qui décrivent les fondements de leurs recherches et les avantages
qu’ils voient dans cet outil financier. |
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