Espace de vente à la Samaritaine, Paris - Ciguë |
L’agence Ciguë s’est vu confier le réaménagement des 3 000 m2 de la Samaritaine, qui a rouvert ses portes l’an dernier sur la rue de Rivoli à Paris (1er). Ainsi, les architectes ont dessiné une gamme de mobilier très structurant mais également déroutant, comme autant de pièces d’une petite histoire patrimoniale parisienne. |
Un moulage de colonne Morris encastré à l’entrée annonce ce programme, alors que trois sculptures antiques postées sur une rotonde évoquent le palais du Louvre à proximité, et que des chaises longues rappellent les Tuileries ou le Palais-Royal... « Un pan de façade haussmannienne incliné en simili-pierre de taille situe la Samaritaine dans un Paris fantasmé, dont l’étage supérieur prolonge la déconstruction. Ici, ce sont des fragments d’appartements en staff qui font office de cabines d’essayage », expliquent les maîtres d’œuvre, qui ont travaillé à partir d’un éventail de matériaux mêlant réemploi et matériaux neufs : panneaux de Fermacell, plaques de plâtre, structures en pin massif de réemploi, contre-plaqué de pin, aluminium vibré, béton et EPDM recyclé.
Des parois biseautées laissent apparaître çà et là des morceaux de charpente dont le bois issu de recyclage contraste avec les rivets, crochets et poignées en acier dessinés par Ciguë. Un jeu de guéridons et de chaises en bois s’adosse, quant à lui, à des blocs servants, dont les formes géométriques et la matérialité tranchent avec les cabines.
Au-delà de cette impression doucement déconstructiviste et franchement hybride, une organisation millimétrée permet de reconfigurer librement les espaces décloisonnés dédiés aux marques. Les portants, étagères et tables sont mobiles, invitant les clients à flâner, à faire une pause à l’un des foodtrucks ou cafés. Filant dans la profondeur des espaces, une grille métallique en aluminium uniformise les plafonds. Sa couleur grise diffracte la lumière dans la profondeur du bâtiment.
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