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Article paru dans le d'A n°282 Les biomatériaux fabriqués à partir d’organismes biologiques vivants – comme les bactéries, le mycélium, les levures et algues – sont utilisés comme de nouveaux ingrédients par les designers et architectes. Ces micro-organismes qui grouillent, se multiplient et évoluent selon un processus de croissance et de dégénérescence quasi autonome redéfinissent la notion du vivant et ouvrent un champ esthétique inattendu. En quête de nouveaux modèles de développement durable, ces projets ont aussi la volonté de reconnecter nos modes de vie au vivant et à la nature. La biologie devient un co-acteur dont le potentiel est à explorer. |
Collection MYX Le designer Jonas Edvard s’est intéressé au mycélium, la partie végétative du champignon. Un matériau low-tech capable de produire un objet fonctionnel et une ressource alimentaire. Simple à cultiver, le champignon se nourrit de déchets organiques, de lin, de paille ou de chanvre issu des déchets agricoles. Placé dans un moule en bois, en plastique, en argile ou en plâtre, il développe en un temps record de trois semaines un réseau de petites racines appelées « hyphes ». Les premiers champignons, ici des pleurotes, pourront être alors récoltés. Le mycélium sera laissé tel quel si on souhaite obtenir des champignons ; il peut par ailleurs être chauffé à 70 °C afin de figer définitivement le matériau. L’objet pourra être composté, ce qui améliorera la qualité du sol. Cet écomatériau offre un nouveau vocabulaire esthétique et possède par ailleurs d’excellentes caractéristiques d’isolation acoustique, thermique, de résistance aux chocs, tout en étant léger et ininflammable. |
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