![]() - |
|
Les Puces du design reviennent du 18 au 21 mai prochains à Paris Expo, porte de Versailles. Une nouvelle fois sous la direction artistique de 5.5 designstudio, elles mettent en regard des pièces de design des années 1950 à nos jours et ce, toujours sous un angle curatorial et critique. Ainsi, cette 36e rencontre aborde la question épineuse de la contrefaçon avec une exposition signée 5.5 et intitulée « Copies Originales ». Cet événement s’immiscera aux côtés des exposants de design vintage venus de toute l’Europe, avec des pièces ayant marqué l’histoire du design et de jeunes maisons d’édition qui présenteront leurs nouvelles collections. En mettant « sous scellé » des chaises DSW et LCW (Eames), une chaise Standard (Prouvé), une chaise Wire (Bertoia) et une chaise Fourmi (Jacobsen), autant de contrefaçons des icônes du design, Jean- Sébastien Blanc tente de sensibiliser le public sur le développement grandissant du marché du faux. « Nous avons imaginé un ruban adhésif sur lequel apparaît très clairement la législation relative à la contrefaçon. Ce ruban “Copie Originale design by 5.5” mis en vente sur les Puces du design permettra de dénoncer une copie et d’en signaler le caractère frauduleux. En adhérant à la démarche et en décidant d’enrubanner son meuble de cette trace rouge, le détenteur d’une copie s’engage également dans cette lutte auprès de son entourage. L’objet ainsi identifié devient le support d’un manifeste au lieu d’en faire la promotion. Cette réponse est également une alternative à la destruction et permet de donner un nouveau statut aux pièces de mobilier », explique le directeur de création de 5.5 designstudio, qui se demande si la pièce, passée entre les mains d’un designer, retrouvera un caractère original et par conséquent de la valeur… Très conscient que les copies de ces icônes sont en train de devenir les nouveaux standards auprès du grand public – alors que l’achat d’une contrefaçon est, en France, un délit lourdement sanctionné par la loi –, 5.5 designstudio souhaite ainsi participer à cette lutte auprès du grand public en défendant un design original et authentique en tant que seule valeur patrimoniale et marchande. Parallèlement à cette exposition, une table ronde « La contrefaçon, l’illusion du design » sera organisée en partenariat avec le musée de la Contrefaçon de l’Unifab, association de défense et de promotion des droits de la propriété intellectuelle, le vendredi 19 mai de 15 h 30 à 17 h.
Du 18 au 21 mai 2017, porte de Versailles
Pérégrination Pour sa 17e édition, le Festival de design parisien D’Days propose douze jours de programmation gratuite, du 2 au 14 mai 2017. Ainsi, d’ouest en est, le Grand Palais, le musée des Arts décoratifs, la Galerie Joseph, la Gaîté Lyrique et les anciens Magasins généraux de Pantin – occupés depuis six mois par l’agence de publicité BETC –, accueillent une sélection de projets qui témoignent de la vitalité et de la diversité de la création dans le domaine du design de produits, d’espaces et de sons. Et cette année, avec « Let’s play ! », D’Days place ses expositions sous l’angle du jeu. « La thématique de l’année, volontairement ludique en ces temps politiques, souligne la capacité du design à réinventer les règles, à rebattre les cartes, à créer nos usages, notre façon d’être au monde, expliquent les organisateurs. Les règles du jeu évoluent, elles sont aujourd’hui participatives, collaboratives, et multiplient les acteurs, du concepteur à l’usager, dans une chaîne solidaire et féconde. » On retiendra notamment le projet de Damien Gernay, Mer noire – Cliff edition –, une table en cuir, acier et marbre cassé présentée au musée des Arts décoratifs, ainsi que la lampe Kurage de Luca Nichetto & Nendo dans le cadre du projet « S ubmersion », une coproduction D’Days et Panerai ; l’installation « à jouer » intitulée Flatlands de Nathalie Pozzi et Eric Zimmerman, au Centre national des arts plastiques (Cnap) ; ou encore le programme Péri’Fabrique #6 au Grand Palais, une initiative de cocréation mise en place par D’Days en 2012 avec le soutien de la Fondation Bettencourt-Schueller et du territoire d’Est Ensemble Grand Paris.
Du 2 au 14 mai 2017 |
> Autres produits dans la même catégorie |
![]() |
VOIR ÉGALEMENT
>> Actus brèves![]() |
Vecteur d’émissions de CO2, le secteur du meuble doit lui aussi diminuer son empreinte carbone d… [...] |
![]() |
La 39e édition du CERSAIE 2022 – le principal salon international pour le monde de la céramique,… [...] |
![]() |
Matériau ancré dans le passé, la pierre se ré-imagine pour le futur grâce à ses qualités dura… [...] |
![]() |
Tout au long du XXe siècle, les villes et mégalopoles se sont élevées grâce à la généralisat… [...] |
Réagissez à l’article en remplissant le champ ci-dessous :
Vous n'êtes pas identifié. | |||
![]() |
SE CONNECTER | ![]() |
S'INSCRIRE |
> Questions pro |
![]() |
Les architectes français et l’Ukraine, un an de solidarité
Depuis le début de la guerre en Ukraine, des architectes français s’efforcent d’aider et de soutenir les architectes ukrainiens à travers les a… |
![]() |
Et si on arrêtait de bosser ?
Apparu aux États-Unis après le covid, le phénomène de « la grande démission » marque une évolution du rapport au travail et la Fra… |
Les ABF aussi en première ligne pour défendre le patrimoine contemporain
Rôle délétère de l’ANRU pour financer la destruction des logements, inquiétude devant la généralisation de l’isolation thermique des… |