d'A : C'est en rappelant votre refus de vous compromettre avec la construction des grands ensembles et en dénonçant la dénégation culturelle de la ville des Trente Glorieuses, que vous entrez dans la question de la rénovation urbaine. Est-ce là le reflet de votre génie du paradoxe ?
Paul Chemetov : C'est parce que j'ai construit des logements différents avec les mêmes budgets et les mêmes normes, pendant la période des grands ensembles, que ce soit à Vigneux, dès 1964, à Bagnolet, à Saulx-les-Chartreux, à Pantin, à Villejuif, à Saint-Ouen, à Vienne et dans bien d'autres villes, que je peux dire qu'il n'y avait aucune fatalité économique formelle et constructive dans les choix opérés et, à la fois, comprendre de l'intérieur et de façon contemporaine ce qui fut souhaité par les pouvoirs publics, les architectes, les bureaux d'études et les entreprises générales et ce qui était ressenti par les habitants. (...)

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