une maquette monumentale de la ville de Tokyo centrée sur les deux infrastructures sportives accueille les visiteurs. © Mikiya Takimoto, G.Y.S.C. |
Alors que, sur l’autre rive de
la Seine, la Cité de l’architecture et du patrimoine présente à l’occasion des
JOP de Paris une exposition dédiée à l’architecture du stade, la Maison de la
culture du Japon en propose une dédiée à deux figures emblématiques de l’architecture
japonaise et à leurs réalisations olympiques. Intitulée « Kenzô Tange –
Kengo Kuma, Architectes des Jeux de Tokyo », cette exposition, ouverte
jusqu’au 29 juin, célèbre les édifices olympiques de ces deux maîtres, en
particulier le Gymnase national de Yoyogi et le Stade national du Japon, conçus
respectivement pour les Jeux de Tokyo de 1964 et 2020. |
Kengo Kuma a 10 ans lorsque, en 1964, Tokyo
accueille ses premières olympiades modernes. Lui qui rêvait de devenir
vétérinaire est subjugué par le Gymnase de Yoyogi, tout juste livré par Kenzô
Tange. Soixante ans plus tard, Kuma raconte que c’est cet évènement qui a
déclenché chez lui sa vocation d’architecte. Auteur du Stade national du Japon
livré pour les Jeux de 2020-2021 à Tokyo et prochainement de la gare de
Saint-Denis Pleyel qui desservira la plupart des sites olympiques de Paris,
Kengo Kuma expose à la Maison de la Culture du Japon jusqu’à la fin du mois de
juin photos et maquettes aux côtés de son illustre prédécesseur Kenzô Tange.
Un
héritage architectural olympique
L’exposition met en lumière l’importance de ces deux édifices dédiés au sport dans le parcours des deux architectes, tout en soulignant leur influence sur l’architecture contemporaine japonaise. Le Gymnase de Yoyogi, désigné « Bien culturel important du Japon » en 2021, et le Stade national, symbole du Tokyo du XXIe siècle, sont présentés à travers des maquettes, des photographies et des documents d’archives. En juxtaposant ces deux édifices dédiés au sport, le commissaire de l’exposition Saikaku Toyokawa met en relation le travail de la ligne et des matériaux, typique de l’œuvre des deux architectes. Pour le Gymnase de Yoyogi, Tange érige deux verticales de(...)
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