Frédéric Chartier et Pascale Dalix

Rédigé par Margotte LAMOUROUX
Publié le 27/02/2014

Portrait des architectes

Article paru dans d'A n°224

Frédéric Chartier et Pascale Dalix appartiennent à cette nouvelle génération d'architectes dont l'agence est déjà solidement inscrite dans le paysage contemporain alors qu'elle n'existe même pas depuis dix ans. S'ils peinent à décomposer les échelons de leur rapide ascension, leur démarche révèle les clés de lecture d'une production qui, si elle est prolifique, n'en est pas moins cohérente.

Dès la création de leur atelier en 2006, Frédéric Chartier et Pascale Dalix se retrouvent rapidement confrontés à la réalité du projet et de l’entreprise. Remarqués lors du concours pour le nouveau Tribunal de grande instance de Paris – dont les planches sont exposées un temps à la Cité de l’architecture et du patrimoine –, ils se voient confier la réalisation d’un boulodrome couvert par la ville de Meaux. En 2009, l’équipement sportif obtient le prix de la Première Å“uvre, qui offre aux jeunes architectes une visibilité certaine et les introduit au sein de la profession. La même année, ils sont retenus pour la construction d’un foyer de jeunes travailleurs de 240 studios, soit 9 000 m2 à la limite de Paris, élaboré en association avec Christelle Avenier et Miguel Cornejo, rencontrés sur les bancs de l’École d’architecture de Paris-Villemin. Frédéric Chartier et Pascale Dalix ont depuis livré de nombreux Ã©difices aux programmes variés et sont aujourd’hui en charge de multiples chantiers – deux écoles et un lycée – et de diverses études – trois pôles tertiaires et un immeuble de logement. Au fil des années, l’agence s’est agrandie et a établi ses quartiers au fond de la cour d’un petit immeuble de rapport du 11e arrondissement. Dans une ambiance décontractée, une quinzaine de trentenaires forment une Ã©quipe pérenne et stable, dont la majorité est arrivée directement après avoir terminé ses études. Frédéric Chartier ayant systématiquement endossé le rôle du « persman » lors de ses postes précédents, les deux responsables se montrent particulièrement attentifs Ã  ce que chacun des collaborateurs puisse manipuler toutes les échelles du projet.   


Tester, expérimenter, questionner et vérifier  


Si l’oeuvre de Chartier-Dalix ne présente pas à première vue de continuité stylistique, elle n’en est pas moins forte d’une vraie cohérence. À la manière d’Herzog et de Meuron, chez qui Frédéric Chartier a fait ses armes, les architectes s’attachent à la réinvention permanente d’une écriture : « Nous développons nos idées à partir d'un endroit et d'un moment. » Chaque projet est l’occasion d’explorer de nouveaux matériaux – métal perforé pour les Archives départementales de Seine-Saint-Denis, polycarbonate Ã  Meaux, brique aux Lilas ou encore béton moulé Ã  Boulogne – et des volumétries spécifiques – un S Ã  Fresnes, un O à Harbonnières ou un U à Arcueil. Ils ne partent cependant jamais d'un a priori formel : la morphologie du bâtiment est avant tout déterminée par les usages. Ainsi, les propositions des architectes cherchent constamment à dépasser les éléments du programme. Le foyer d’Harbonnières offre un patio intérieur à ses résidents, le complexe des Lilas mutualise les espaces collectifs des deux foyers en une véritable terrasse urbaine, le mur végétal prévu Ã  Boulogne embrasse finalement la totalité de l’école. De l’enveloppe, qu’ils abordent à l’instar des maîtres bâlois dans son pouvoir de spatialité, aux détails, dont la mise en Å“uvre est particulièrement maîtrisée, Frédéric Chartier et Pascale Dalix cherchent à offrir Â« des réponses à toutes les échelles, pour raconter des histoires qui se justifient intégralement ».     

   

Biographies 


1972/1975 : naissances respectives de Pascale Dalix et de Frédéric Chartier.  

1994 : rencontre à l’École d’architecture de Paris-Villemin.  

2001 : diplôme de Frédéric Chartier à l’École d’architecture de Paris-Malaquais.  

2002-2003 : diplôme de Pascale Dalix à l’École d’architecture de Paris-Villemin, DEA et obtention d’une bourse pour un stage de recherche sur l’urbanisation des villes d’Asie du Sud-Est. Frédéric Chartier travaille dans le bureau de Dominique Perrault.  

2004-2005 : vie commune Ã  Bâle, Frédéric collabore dans l’atelier d’Herzog et de Meuron.  

2006 : création de l’agence Chartier-Dalix architectes à Paris.  

2007 : mentionnés pour le projet du concours du TGI de Paris.  

2009 : lauréats de la Première Å“uvre de l'Équerre d'argent pour le boulodrome couvert de Meaux.  

2013 : livraison du foyer des jeunes travailleurs et crèche, de 53 logements à Arcueil, d’un groupe scolaire à Fresnes et de l’extension des Archives du 93. Réalisation en cours de 24 000 m2 de bureaux dans la ZAC Clichy-Batignolles en association avec Brenac & Gonzalez.  


Groupe scolaire de 20 classes et gymnase, Fresnes (Val-de-Marne)


Frédéric Chartier et Pascale Dalix explorent de nombreux matériaux qu’ils exploitent d’une manière différente d’un projet à l’autre. Ce groupe scolaire illustre une de leurs multiples déclinaisons de l’emploi du béton. Lasuré sur les murs du foyer d’Harbonnières ou en blocs empilés pour l’école de Boulogne, il prend à Fresnes la forme d’une fine clôture qui délimite l’enceinte du groupe scolaire. Traitée en véritable façade, la maille de béton fibré protège le bâtiment autant qu’elle le dévoile à travers un jeu de transparence. Ã‰laborés en collaboration avec l’artiste Joran Briand, graphiste des mantilles du musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, les motifs intègrent plusieurs niveaux de lecture. En s’approchant, les entrelacs géométriques abstraits révèlent des figures d’animaux stylisées qui offrent des repères ludiques aux jeunes usagers. Pour proposer une meilleure résistance et empêcher toute ascension, les panneaux autoportants s’épaississent et se densifient à l’approche du sol, sur lequel ils projettent de longues ombres au dessin minéral. La résille est représentée jusque dans les espaces intérieurs par deux grandes sérigraphies situées dans les espaces collectifs principaux, des atriums en double hauteur éclairés par une lumière zénithale.


Maître d’ouvrage : Ville de Fresnes, SEMAF

Maîtres d’œuvre : Chartier-Dalix (mandataires), Trust in Design

BET : ATEC BETCE ; F. Boutté, HQE

Surfaces : 4274 m² SHON

Coût : 8,3 millions d’euros HT

Livraison : août 2013 


Boulodrome couvert, Meaux (Seine-et-Marne)


Loué pour son intégration réussie et l’attention portée à sa mise en Å“uvre, l’équipement réalisé avec des moyens réduits (680 ?/m2) a remporté en 2009 le prix de la Première Å“uvre de l'Équerre d'argent. Le projet incarne la plupart des principes portés par l’agence. Sans « façade principale », le bâtiment s’offre de manière égale à tout le paysage, dans lequel il s’insère discrètement par ses lignes horizontales et sa gamme chromatique. Simple bardage de tôle ondulée, l’enveloppe a fait l’objet d’un travail soigné dans sa forme et dans son calepinage. S’inspirant du langage des constructions industrielles, le bâtiment affirme une forte cohérence de la structure â€“ charpente métallique à grande portée – jusqu’aux détails – éclairage naturel monochrome apporté par des panneaux de polycarbonate.


Maître d’ouvrage : Ville de Meaux

Surfaces : 2350 m² SHON

Coût : 1,6 million d’euros HT

Livraison : août 2008


53 logements en accession sociale, Arcueil (Val-de-Marne)


Par un concours de circonstances, les parcelles confiées aux architectes sont rarement délimitées par des réalisations mitoyennes. Sans élément existant auquel s’accrocher, c’est davantage par leur morphologie singulière que ces « objets autonomes » entrent en résonance avec l’environnement urbain. Pour respecter les hauteurs imposées de la ZAC du Chaperon Vert, une alternance entre les niveaux R+2 et R+7, l’immeuble en forme de U se déploie à la manière d’un ruban qui relie les deux gabarits par une oblique. Offrant une façade supplémentaire au bâtiment, cette pente douce intègre une succession de terrasses orientées ouest faisant face à la nouvelle place du quartier. Évoquant les modénatures en brique des barres de logements de la cité, les parois s’habillent d’un bardage métallique ciselé qui se dédouble en volets coulissants devant les fenêtres toute hauteur. La rigueur des alignements entre le revêtement fixe et les panneaux mobiles révèle une précision dans la mise en Å“uvre et un goût certain pour le dessin.


Maître d’ouvrage : Groupe Valophis, Expansiel Promotion

BET : EPDC BETCE ; Mebi, économiste

Surfaces : 3900 m² SHON

Coût : 6 millions d’euros HT

Livraison : août 2013


Groupe scolaire de 18 classes et gymnase, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)


En réponse à l’objectif ambitieux de créer un écosystème local tout en rassemblant un double programme, les concepteurs livreront prochainement un de leurs projets les plus aboutis. Prenant le parti de prolonger la forêt primitive développée en toiture jusque dans la texture d’un mur d’enceinte « vivant et habité », le bâtiment se présente comme un véritable paysage. De grandes courbes de niveau embrassent les cours de récréation et organisent les salles de classe en strates successives. En façade, une écorce composée de plus de 1 600 blocs de béton matricé posés en porte-à-faux les uns sur les autres vient se fixer sur un voile minéral. Les réflexions poussées menées avec les écologues sont à l’origine des nombreuses niches, tranchées et autres cavités destinées à accueillir la faune et la flore et dessinées sur mesure. Des circulations semblables à des fourmilières au gymnase de neuf mètres sous plafond évoquant une grotte monumentale, l’architecture est organique jusque dans les moindres détails.


Maître d’ouvrage : SAEM Val-de-Seine

BET : EVP, structure ; CFERM, fluides ; F. Bougon, économiste ; F. Boutté, HQE ; A.E.U, écologue ; Biodiversita, biodiversité

Surfaces : 6766 m² SHON

Coût : 18 millions d’euros HT

Livraison : prévue juin 2014


Foyer de jeunes travailleurs de 240 studios et crèche, Paris 20ème


Comment tirer le meilleur parti de la superposition des programmes ? En mutualisant les services de deux foyers à l’origine distincts – des logements de jeunes travailleurs et une résidence de migrants –, les architectes â€“ ici associés à l’agence Avenier- Cornejo – créent un événement architectural fort répondant à leur préoccupation récurrente. Implanté au bord du périphérique, sur une parcelle d’angle entre Paris et les Lilas, l’imposant monolithe de briques sombres dialogue avec les altimétries environnantes par une succession de gradins et de porte-à-faux. Dépassant largement le COS parisien, les volumes compacts occupent le gabarit maximum sur 10 niveaux et jouent de leur densité en ménageant des espaces de « respiration ». Habituellement situés en rez-de-chaussée – ici occupé par la crèche – les locaux collectifs sont rassemblés à l’étage « belvédère » du R+3, véritable terrasse panoramique ouverte sur la ville. Perpendiculaire à cette percée, une faille habillée de cuivre finit d’atténuer la monumentalité de l’édifice et réfléchit la lumière naturelle dans les circulations verticales, considérées comme des plateformes d’échange et de rencontre. Linéaire et répétitive dans les plateaux de logements, la distribution se dilate à l’étage commun pour serpenter entre les lieux de vie intérieurs et extérieurs. Placés au centre du projet, les usagers disposent de spacieux studios aux meubles sur mesure éclairés par de grandes baies de 2 x 2 m cadrant des vues sur le paysage métropolitain. 


Maître d’ouvrage : RIVP

Maîtres d’œuvre : Chartier-Dalix et Avenier-Cornejo

BET : F. Bougon, économiste ; CFERM, fluides ; E.V.P., structure ; F. Boutté, HQE

Surfaces : 9300 m² SHON

Coût : 19,6 millions d’euros HT

Livraison : octobre 2013


Foyer d’accueil médicalisé de 36 lits, Harbonnières (Somme)


Évitant l’écueil des longs couloirs généralement réservés à ce type d’établissements, les architectes ont placé les circulations au centre du foyer médical, les transformant en véritables lieux de vie. Les pensionnaires les plus faibles peuvent ainsi se déplacer facilement autour d’un patio central qui leur permet d’accéder rapidement aux différents éléments du programme. Plutôt que de s’étaler sur l’ensemble du terrain, la construction est resserrée sur deux niveaux selon un plan à douze côtés profitant à 360° du grand champ aux arbres remarquables. Situées sur le pourtour extérieur, les chambres offrent à chaque résident une vue unique et sans vis-à-vis cadrée par de grands châssis vitrés. Assurant une transition  douce entre la nature environnante et le cÅ“ur du bâtiment, les espaces collectifs traversants s’ouvrent intégralement sur la cour intérieure grâce à des portes coulissantes toute hauteur. Le bardage bois de l’atrium renforce l’intériorité des volumes et contraste avec la minéralité des façades extérieures en béton brut lasuré. Pour rectifier l’orientation des panneaux solaires, la toiture en bacs acier zigzague en pans inclinés et génère une continuité depuis le village jusqu’au centre de l’édifice. À travers ses variations de hauteur, la couverture dessine une skyline qui donne du relief à la rase campagne picarde et exploite la notion de « bâtiment paysage » chère aux concepteurs. 


Maître d’ouvrage : Société Immobilière Picarde

BET : P. Poulain, économiste ; Euro Picardie, fluides 

Surfaces : 2820 m² SHON

Coût : 4,1 millions d’euros HT

Livraison : avril 2012


Frédéric Chartier et Pascale Dalix… soumis à la question 

 

Votre premier souvenir d’architecture ?

Frédéric C. : une ville, Rotterdam. 

Pascale D. : enfant, la maquette d’étude réalisée par mon oncle architecte. 

 

Que sont devenus vos rêves d’étudiants ?

Nous ne sommes pas nostalgiques. 

 

À quoi sert l’architecture ?

L’architecture se situe quelque part entre le service collectif et la poésie. 

 

Quelle est la qualité essentielle pour un architecte ?

FC/PD : le doute / la curiosité. 

 

Quel est le pire défaut chez un architecte ?

FC/PD : la facilité / le melon. 

 

Quel est le vôtre ?

FC/PD: elle est insouciante / il est paranoïaque. 

 

Quel est le pire cauchemar pour un architecte ?

FC/PD : le doute / l’incompréhension. 

 

Quelle est la commande à laquelle vous rêvez le plus ?

Les belles commandes naissent d’abord avec de belles rencontres. 

 

Quels architectes admirez-vous le plus ?

Dans l’actualité, pêle-mêle, le travail de Sou Fujimoto, RCR, Christian Kerez, Lacaton & Vassal, Valerio Olgiati, Jun’ya Ishigami, Ryue Nishizawa, Caruso Saint John, et les maîtres bien sûr, l’OMA, Herzog et de Meuron... 

 

Quelle est l’œuvre construite que vous préférez ?

FC/PD: New York City / une ruche. 

 

Citez un ou plusieurs architectes que vous trouvez surfaits.

Quels qu'ils soient, on ne défendra jamais assez les architectes. 

 

Une Å“uvre artistique a-t-elle plus particulièrement influencé votre travail ?

Ce serait plutôt un corpus de références : Chillida, des artistes du land art, Richard Serra, Dan Graham, Rothko, les photographies de Rineke Dijkstra ou d’Andreas Gursky, les installations de Sarah Sze, les dérives psychogéographiques des situationnistes, les romans de Ballard… 

 

Quel est le dernier livre qui vous a marqué ?

FC/PD : Les Grands Chemins, Jean Giono / Fontaine de Vaucluse, Pétrarque. 

 

Qu’emmèneriez-vous sur une île déserte ?

FC/PD : quelques flacons de Jacques Selosse / tout le monde… 

 

Votre ville préférée ?

FC/PD : la New Babylon, de Constant / Paris. 

 

Le métier d’architecte est-il enviable en 2014 ?

Pas plus ni moins qu’avant. 

 

Si vous n’étiez pas architecte, qu’auriez-vous aimé faire ?

FC/PD : musicien / grande voyageuse. 

 

Que défendez-vous ?

FC : « Ainsi l’architecture deviendra un véritable art de la construction, un art des plus complet, qui sera à la fois lyrique par ses moyens et social par sa nature même » Constant, discours pour un Bahaus imaginiste, 1956. 

PD : « L’étincelle qui fait de l’art un langage. » Lina Bo Bardi. 

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