Stéphane Fernandez vient de livrer deux villas à Aix-en-Provence, une occasion de revenir sur ce programme en désuétude, qui pourtant, de Palladio à Le Corbusier comme de Libera à Koolhaas, a permis la réalisation de nombreux manifestes architecturaux… 

Stéphane Fernandez avoue ne pas avoir été immédiatement enthousiasmé par les demandes pressantes de deux jeunes ingénieurs en informatique formés en Asie qui venaient de fonder ensemble une société d’intérim. Des amis d’amis qui tenaient absolument à ce qu’il construise leurs maisons respectives après avoir vu ses travaux, notamment la médiathèque Albert-Camus à Carnoux-en-Provence. Ils lui ont d’abord demandé de réhabiliter une construction existante dans un site compliqué. Puis, des constructions neuves dans un site vierge, leur affaire s’étant en peu de temps considérablement développée et hissée à un niveau international. L’architecte aixois a alors compris tout le parti qu’il pouvait tirer de cette commande en se lançant dans un projet sans contraintes qui lui permettrait d’approfondir ses thèmes de prédilection, la matière et la structure comme le rapport au ciel et au sol tout en imaginant de nouvelles manières de vivre.

Maîtres d'ouvrages : privé

Maîtres d'oeuvres : Atelier Stéphane Fernandez

Entreprises : SEI (structure) + B52 (équipements techniques)

Surface : 800 et 600 m2

Cout : non communiqué

Date de livraison : janvier 2021