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Pour la troisième année, d’a présente un
dossier consacré à l’ingénierie, accompagné par le panorama des 200
premiers BET classés par chiffres d’affaires. En 2017, la problématique
énergétique, l’évolution du BIM et la smart ingénierie semblent mobiliser
les énergies. Parallèlement, l’essor de la construction bois annoncé
depuis des années devient une réalité. Fait plus inattendu, les questions
de sécurité liées aux menaces de cyberattaques sont regardées avec
inquiétude. |
Selon Nicolas Jachiet, président de Syntec Ingénierie (www.syntec-ingenierie.fr), sur les enjeux d’actualité pour la Fédération professionnelle et ses 400 adhérents – soit 78 000 collaborateurs en France avec 80 % de PME et TPE –, le niveau d’activité reste globalement satisfaisant, malgré la forte baisse des investissements des collectivités locales constatée depuis trois ans ; celle-ci étant partiellement compensée par une reprise dans le secteur privé. Il rappelle en outre que la technique et l’innovation n’étant « nullement réservées aux grands », toute structure « doit impérativement valoriser ses spécificités ». Ajoutant que le grand défi est la connexion entre virtuel et réel, il recommande d’être « à la pointe sur le BIM et la smart ingénierie, mais aussi sur l’efficacité énergétique et les nouveaux matériaux. En bref, de savoir mixer les compétences ». Qu’il s’agisse d’un développement interne ou de regroupements, les sociétés d’ingénierie s’efforcent donc de toujours faire évoluer leurs compétences pour satisfaire une demande multiple dans un environnement concurrentiel en France et à l’export. Dans cet univers technique dominé par les sciences dures, Tristan Legendre, directeur général Bâtiment et Industrie chez Artelia (voir entretien p. 163), souligne aujourd’hui l’apport des sciences douces, sans négliger les opportunités offertes par la montée en puissance du BIM. Thomas Salvant, directeur exécutif de la Business Unit Bâtiment d’Egis, revient sur cet outil et précise par ailleurs comment certaines des filiales s’attellent à répondre à des besoins d’expertise à l’export. Jean- Jacques Guyot, directeur de la branche Bâtiment de WSP, et l’architecte Michel Rémon rappellent quant à eux l’importance d’une collaboration bien menée entre architecte et ingénieur, et l’exemple de T/E/S/S décrit par Bernard Vaudeville montre comment des savoir-faire sont mis à profit dans de nouvelles approches structurelles. Ce dossier est aussi l’occasion de décrypter les attentes d’un grand aménageur, l’Établissement public d’aménagement de la Plaine du Var, à l’égard des BET.
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N° 256 - Septembre 2017
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