Architecte : Colboc Franzen & associés Rédigé par Emmanuel CAILLE Publié le 29/03/2013 |
Une médiathèque pour une ville de 56 000 habitants, un budget ajusté, un site perdu en sortie de ville et une décennie du lancement à la livraison : bienvenue dans la commande publique française. En 2005, à peine lauréats des Albums de la jeune architecture, les architectes Benjamin Colboc et Manuela Franzen gagnent la consultation de la nouvelle médiathèque de Montauban. Huit ans plus tard, dans ce paysage distendu, l'expressivité quasi anthropomorphique du bâtiment donne à leur architecture la capacité de générer son propre contexte et d'engager le début d'un dialogue serein avec son quartier en renouvellement.
Saluons d'abord le
courage de la municipalité, qui a préféré construire son navire
amiral de la culture en dehors du centre historique, magnifique
héritage des XVIIe et XVIIIe siècles. À deux kilomètres à l'est,
le Mémo n'en reprend que l'habillage de terre cuite et porte
l'espérance d'être l'élément déterminant de la rénovation
urbaine du quartier des Chaumes. (...)
Maître d'ouvrage : Ville
de Montauban
Maîtres d'oeuvres : Colboc
Franzen & associés (CFA), Géraud Pin-Barras (Chef de projet), Groupe Alto (BET structure), Inex (BET fluides et HQE), bureau Michel Forgue (économiste), ATPI (VRD), J.-P. Lamoureux (acoustique), D Paysage (paysagiste), SB.RB/Sophie Bruère, Raymond Belle (éclairage)
Entreprises : Lagarrigue BTP et INSE (terrassement,
fondations, gros Å“uvre), Renaudat (charpente
métallique), SO.PRI.BAT (couverture en bac acier + étanchéité), Troisel SA (bardage et sur-toiture en panneaux de
céramique)
Cout : 12 M. € T.T.C.
Date de livraison : février 2013
Lisez la suite de cet article dans :
N° 216 - Avril 2013
Maître d’ouvrage : Municipalité de Laethem-Saint-Martin Maîtres d’œuvre : Off… [...] |
Maître d’ouvrage : Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) – Maîtr… [...] |
Maître d’ouvrage : Mairie de Paris SLA 20Maître d’œuvre : L’Atelier Senzu (arch… [...] |
Maîtres d’œuvre : FMAU, mission complète ; responsable projet, Frédéric Martinet&… [...] |
Maître d’ouvrage : NFU, ADIM Nouvelle AquitaineMaîtres d’œuvre : NP2F architectes… [...] |
Maître d’ouvrage : ministère de la Culture Maîtres d’œuvre : NP2F architectes… [...] |
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Raphaël VERGUIN - | le 10/04/2013 |
Bonjour,
Pour ceux qui seraient intéressés,vous trouverez à cette adresse un article réagissant à l'article de D'A :
http://architrashblog.blogspot.fr/
Je lisais il y a quelques jours le dernier D’architectures (le numéro d'avril 2013), et notamment dans la rubrique réalisations, l'article d'Emmanuel Caille sur la nouvelle médiathèque de Montauban des architectes Colboc Franzen & associés, lauréats des albums de la jeunesse architecturale en 2004. L'article est élogieux, et dresse un portrait légitime d'un édifice ayant fait face à la complexité d'un site et de la commande publique française (notamment sur le point financier).
Le bâtiment répond de façon cohérente à son contexte - qui n'est guère alléchant - en proposant une volumétrie complexe ; le développement d'un hexagone se déployant dans l'espace tel un corps en déhanchement. "Centripète", "générateur de son propre contexte", qui à la capacité de "fédérer" le paysage et le dialogue, sont autant de mots témoignant d'un projet s'affirmant comme une réussite sociale et architecturale.
Toutefois, la phrase "Il faut y voir davantage des prétextes stimulant l'élaboration du projet que des références qui en légitiment les formes" laisse s'insinuer maladroitement un coulis d'encre noir sur un tableau jusque là vierge de tout défaut. Car il en faut peu pour noter l'effroyable ressemblance entre le projet de Benjamin Colboc et Manuela Franzen et la Maison de la Musique de l'archi-star Rem Koolhaas. Si l'on met de côté la similarité extrême des plans (la sournoiserie des architectes aura été d'ôter un côté à l'heptagone), il n'en reste un langage cruellement similaire à celui de l'architecte néerlandais.
Me voilà portant un regard interrogatif sur cette nouvelle vague d'architecte - d'autant plus primée - qui s'épanouit aujourd'hui dans l'art de bâtir. Que signifie cette utilisation abusive de référence, qui pourtant si évidente, n'apparait pas dans les lignes de D'A ? Serait-il seulement possible - mais aussi terrible - que le plagiat, la référence soutenu à un édifice autre soit la destiné de tout architecte aspirant à se forger son propre langage architectural ?
R.
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