![]() Le Monde sans fin |
Cette bande dessinée est le fruit de la rencontre entre un ingénieur, grand vulgarisateur des questions liées au changement climatique et de l’un des meilleurs auteurs de bande dessinée d’aujourd’hui (Gus, Quai d’Orsay, En cuisine avec Alain Passard). En 196 pages, le duo nous montre toute l’absurdité de la folie consumériste exponentielle des dernières décennies fondées sur le pétrole et le charbon. Brillamment didactique, Jancovici démonte implacablement toute notre addiction aux énergies carbonées. Son point de vue désidéologisé et sans militantisme lui permet notamment des mises en relations étonnantes et explique aussi pourquoi ses propos choquent certains milieux écologistes, comme sa position sur le nucléaire. L’humour du crayon de Christophe Blain fait merveille pour déniaiser le prêchi-prêcha auquel ce type de sujet nous condamne généralement. Le dessinateur est ici le personnage de Candide qui ne cesse de porter la contradiction au personnage de Jancovici sommé d’argumenter devant la suspicion et les angoisses de son partenaire. Rarement un ouvrage avec autant de chiffres et de schémas n’aura été lu avec autant de gourmandise. Le Monde
sans fin, Jean-Marc Jancovici (scénario) et Christophe Blain
(dessin), Éditions Dargaud, 24 x 30 cm, 196 p., 27 euros. |
![]() |
Implantée sur 2 700 m2 au cœur de Bordeaux, la librairie Mollat consacre depuis de nombreuses ann… [...] |
Réagissez à l’article en remplissant le champ ci-dessous :
Vous n'êtes pas identifié. | |||
![]() |
SE CONNECTER | ![]() |
S'INSCRIRE |
> Questions pro |
![]() |
Et si on arrêtait de bosser ?
Apparu aux États-Unis après le covid, le phénomène de « la grande démission » marque une évolution du rapport au travail et la Fra… |
Les ABF aussi en première ligne pour défendre le patrimoine contemporain
Rôle délétère de l’ANRU pour financer la destruction des logements, inquiétude devant la généralisation de l’isolation thermique des… |
Détruire ou non ?
Faïence dans les halls, aplats colorés en façade, l’indigence des signes a trop souvent résumé la réhabilitation des barres des grands e… |