![]() Affiche |
Après « Jardiner » et « Soigner » en février, Richard Scoffier poursuit son investigation sur les actes essentiels de l’humanité. Le samedi 19 mars à 11h, Richard Scoffier interrogera l’acte de « Punir ». La conférence est accessible en direct sur le site du Pavillon. |
Richard Scoffier, professeur, philosophe et collaborateur régulier de d’a, propose d’interroger l’acte de punir et son implication dans la détermination de l’espace. Il fera le tour d’horizon de l’architecture comme un outil de coercition.
« Interrogeons Georges Bataille. Les architectes ne dessinent-ils pas que des prisons, des maisons de redressement et des mécanismes de surveillance ? Des espaces qui, comme nous l'avons abordé les années précédentes, nous éloignent par la contrainte et par la force de notre bestialité originelle. Des prothèses qui nous poussent à nous laver, à manger et à dormir à heure fixes, mais aussi à lire et à écrire – à préférer le signe à la chose – à chanter au lieu de hurler... Parcourons ces mécanismes conçus pour nous élever, comme le célèbre Panopticon de Jeremy Bentham : un dispositif de contrôle destiné à être intériorisé par les détenus pour leur permettre d'acquérir la conscience dont ils étaient supposés démunis... Ou l'enclave enfermant les « Prisonniers volontaires de l'architecture », la prison prothétique dessinée par Rem Koolhaas pour son diplôme qu'il ne cessera par la suite de reproduire dans ses projets. Questionnons l'esthétique du sublime qui trouve son origine non dans le plaisir – comme celle du beau – mais dans la souffrance et l'angoisse. Passons par Jean Nouvel et ses dispositifs spatiaux qui déterritorialisent et déracinent leurs occupants pour leur faire accomplir la révolution Galiléenne, en leur faisant comprendre que la Terre tourne autour du Soleil et non l'inverse. Terminons au Qatar par un projet non réalisé de l'agence OMA visant, dans un sadisme total, à humaniser des chevaux de courses en les plaçant face à la tragédie de l'existence. »
Pour clôturer la session 2021 des Actes Fondamentaux, Richard Scoffier interrogera l’acte de jouir en architecture le 10 avril 2021 de 11h à 13h.
Informations et lien pour la visio-conférence :
![]() |
La tour Bretagne de Nantes était fermée au public depuis juin 2020. Promise à un concours d'archi… [...] |
![]() |
À l’occasion d’une exposition à la galerie Planète rouge, l’entreprise japonaise Sheishoku … [...] |
![]() |
Dans une tribune de 12 janvier 2022, l’Ordre des Architectes d’Île-de-France alerte sur la mon… [...] |
![]() |
Renée Gailhoustet est décédée mercredi 4 janvier dernier dans son logement à Ivry sur Seine. El… [...] |
![]() |
L’Académie des beaux-arts a décerné le Grand Prix d’Architecture (Prix Charles Abella) 2022 … [...] |
![]() |
Figure extrêmement discrète et pourtant importante du monde de l’architecture française, Patric… [...] |
Réagissez à l’article en remplissant le champ ci-dessous :
Vous n'êtes pas identifié. | |||
![]() |
SE CONNECTER | ![]() |
S'INSCRIRE |
> Questions pro |
![]() |
Et si on arrêtait de bosser ?
Apparu aux États-Unis après le covid, le phénomène de « la grande démission » marque une évolution du rapport au travail et la Fra… |
Les ABF aussi en première ligne pour défendre le patrimoine contemporain
Rôle délétère de l’ANRU pour financer la destruction des logements, inquiétude devant la généralisation de l’isolation thermique des… |
Détruire ou non ?
Faïence dans les halls, aplats colorés en façade, l’indigence des signes a trop souvent résumé la réhabilitation des barres des grands e… |