Solutions locales pour un problème global

Rédigé par Pascale JOFFROY
Publié le 30/04/2012

Folly for a flyover, Equipe Assemble 2011.

Article paru dans d'A n°208

Avec l'exposition « Re-architecture. Nouvelles fabriques de la ville européenne », le Pavillon de l'Arsenal à Paris présente des projets d'architectes qui pensent la ville autrement : collectivement, localement, stratégiquement. Ils incitent à une réflexion sur l'inertie et l'uniformité des process urbains conventionnels et suggèrent l'introduction de nouvelles étapes de programmation et d'action. L'exposition du Pavillon de l'Arsenal rassemble les travaux récents de quinze équipes d'architectes représentatives d'un mouvement qui prend son essor en Europe depuis une quinzaine d'années.

Leurs pratiques ont en commun d'interroger la façon de faire la ville, non pas dans ses styles, son agencement ou ses fonctions, mais dans ses conditions de production et leurs conséquences.

Peu théoriques et résolument expérimentales, ces nouvelles pratiques architecturales installent sur le terrain, au cas par cas, ce qu'on peut appeler des « alterdynamiques urbaines », qui contournent sans complexe les processus de décision classiques, non sans quelques pieds de nez aux logiques financières qui les sous-tendent et aux prétendues fatalités réglementaires qui les brident. Émancipées de ces pesanteurs par des montages inventés sur mesure et des actes temporaires, elles mettent en œuvre des événements paysagers, bâtis ou simplement humains, qui ne pourraient pas voir le jour dans le cadre des logiques établies. Elles dénoncent implicitement, en même temps qu'elles déjouent – même à la marge – l'hyper technocratisation de la planification urbaine actuelle : l'inertie qui coule dans le marbre des programmes qui mettront vingt ans à naître, la lâcheté devant les normes qui réduisent les usages et la surdité aux courants participatifs et écologiques que la société appelle de ses vœux. Son manquement premier, aussi, à l'occupation digne du territoire, par la production de délaissés urbains innombrables, friches, sous-faces autoroutières, ronds-points sur-dimensionnés, grands ensembles à l'abandon, lieux déchirés par des idéologies de planifications inadaptées aux besoins, gelés ou simplement oubliés. Ce sont ces lieux refoulés que ces nouveaux architectes, groupés en collectifs ou en associations souvent pluridisciplinaires, saisissent en priorité comme territoires d'action et étendards de l'enjeu démocratique que représente la ville pour nos sociétés. Là, ils expérimentent de nouveaux actes urbains qui tendent à montrer que l'appauvrissement de l'espace public, le repli sur soi et l'exclusion ne sont pas des tendances inéluctables dont la ville est captive.


L'ARCHITECTE, INVENTEUR ET ORGANISATEUR

HORS CIRCUIT ?

Pour passer à l'acte, les collectifs d'architectes exposés assument un rôle d'activiste, de producteur et d'expérimentateur très éloigné des sillons de lacommande conventionnelle et des pratiques transmises dans les écoles, en France particulièrement. Chaque projet s'invente sur site de bout en bout. À l'opposé des modèles globalisés de la ville, ces « recherches-actions » se nourrissent des situations locales et puisent leurs ressources dans les contextes et leurs potentiels (spatiaux, humains, matériels), comme le montrent les exemples présentés dans les pages suivantes. Le groupe Coloco, l'un des plus connus, cite le Comment vivre en temps de crise d'Edgar Morin pour opposer ces « stratégies » urbaines (locales et temporelles) aux planifications conventionnelles : « La stratégie s'oppose au programme, elle établit comme lui des objectifs et des scénarios d'actions mais, contrairement à lui, elle modifie son action en fonction des informations recueillies et des hasards rencontrés. Elle porte en elle la conscience de l'incertitude qu'elle va affronter et comporte par là même un pari. »

Par essence locales et non reproductibles, ces stratégies de terrain peuvent-elles interférer avec les formes classiques de programmation et d'action sur la ville ? Leur enjeu dépasse visiblement ceux de l'animation culturelle et festive dont la ville actuelle raffole. C'est ce que suggère le Pavillon de l'Arsenal, après quelques revues spécialisées (dont d'a n° 198, dossier « Le citoyen arrive ! »), en présentant ces démarches au public et aux décideurs. Lorsque Raumlabor est mandaté pour préfigurer le devenir de Tempelhof à Berlin (lire page 26) ou Muf Architecture/Art pour mettre en place les conditions d'un parc communautaire dans un quartier de Tilbury où différentes communautés cohabitent de façon conflictuelle, l'importance des échelles concernées et la formalisation de vraies commandes montrent bien, au-delà

du caractère temporaire de ces interventions, le rôle dont ils sont investis : celui d'une étape nouvelle dans la fabrication des villes, où la notion « d'urbanisme temporaire », voire « flexible », est avancée. La temporalité longue du projet urbain s'alimente ainsi des temporalités plus réactives des installations provisoires, comme le montre la « Folie sous le pont aérien » d'Assemble à Londres, qui modifie dans la durée le regard sur un site (lire page suivante). Ici comme dans les autres exemples exposés, tout est but et moyen en même temps : recyclage, participation habitante, animations. Tout site est un gisement. Parce que la ville est une dynamique aux besoins insatiables, tout territoire mérite d'être offert à la société démocratique et vivante.

* Titre emprunté au film de Coline Serreau, Solutions locales pour un désordre global. Contre le marché mondialisé des engrais, il préconise une meilleure exploitation de la richesse des sols.


QUINZE ÉQUIPES EUROPÉENNES, 1995-2012

La dynamique du réseau présenté dans l'exposition « Re-architecture » prend sa source dans les expériences berlinoises d'auto-urbanisation des années quatre-vingt-dix, d'où naîtra le très activiste collectif Raumlabor (1999) qui fait figure de chef de file, à la croisée de l'architecture, de la programmation urbaine et de l'installation artistique. Bruit du Frigo, né à Bordeaux en 1995 dans une optique d'abord participative, et Muf Architecture à Londres, en 1997, sont rejoints plus tard par les Parisiens de l'AAA (Atelier d'architecture autogéré, 2001) dont le « Passage 56 », éco-interstice du XXe arrondissement, a assuré la notoriété. Le groupe Coloco, créé en 2000, se fait connaître pour l'activation d'une tour délaissée à São Paulo et des projets de jardins et parcs en France et en Libye avec Gilles Clément. Il est lauréat des Albums de la Jeune Architecture en 2006. Les Madrilènes Andrés Jaque Architecture (plus théorique) et Ecosystema urbano, qui se consacre à la « durabilité urbaine créative », rejoignent également le mouvement en 2000, le collectif Zus (Zones urbaines sensibles, Amsterdam) en 2001. Exyzt, fondé en 2003 à Paris, atteint la renommée internationale en répondant à l'appel de Patrick Bouchain pour aménager en espace de vie le pavillon français de la dixième Biennale d'architecture de Venise (« Métavilla », 2006). La régénération du réseau se poursuit : Dus Architects naît à Amsterdam en 2004, Rotor à Bruxelles en 2005, 1024 Architecture à Paris en 2008 (auteur des Grandes Tables, restaurant guinguette sur l'île Seguin), Practice Architecture à Londres en 2009. Pour ces nouveaux praticiens, la valeur n'attend pas le nombre des années : les derniers-nés, Assemble (Londres, 2010) et Collectif Etc (Strasbourg, 2010), ont déjà plusieurs actions phares à leur actif.


ASSEMBLE, RENAISSANCES STRATÉGIQUES À LONDRES

Le collectif londonien Assemble s'est constitué en juillet 2010 pour inciter à la réutilisation des 4 000 stations-service désaffectées en Grande-Bretagne, en aménageant l'une d'elles (le Cineroleum) en cinéma et en gérant sa programmation durant un mois. Montée de bout en bout par le collectif, la démarche s'appuie sur la récupération et le don des industriels pour les matériaux, et la coopération du public pour la réalisation (une centaine de bénévoles se relayant pendant trois semaines). Sous son grand auvent caractéristique, la station de la Clerkenwell Road à Londres a été refermée par de grands rideaux en Tyvek cousus à la main qui évoquent le décorum de l'âge d'or du cinéma.
[ Réalisation avec Flints, Studio Dekka, Ken Creasy's, Mark Goodbrand et le Cinema Museum. Budget : 6 500 £ ]. L'année suivante, le collectif s'emparait de la sous-face de l'autoroute A12 à Londres pour créer un lieu d'animation et de spectacle qui attirera plus de 20 000 personnes au cours de l'été. Le lieu choisi avait été identifié comme un trait d'union possible entre le futur parc olympique et un secteur déconsidéré de Hackney Marshes. L'objectif était de s'appuyer sur le succès de cette saison estivale pour obtenir la transformation de l'occupation temporaire en installation permanente, un objectif atteint par son inscription dans la politique d'amélioration du domaine public de Hackney Wick et son financement par la Olympic Park Legacy Company. Pour rendre cette mutation possible, Assemble a endossé tous les rôles : montage, programmation, conception, construction et gestion. Pensée comme un kit géant de « briques » en bois récupéré, la construction a été assurée par 205 volontaires offrant de quelques heures à quatre semaines de leur temps (la totalité du chantier). Des entreprises locales ont contribué aux financements, des jeunes du quartier à l'encadrement des projections et activités gratuites proposées le jour aux enfants et aux familles, en lien avec l'exposition « Watch me Move » mise à disposition par la Barbican Art Gallery. Des concerts payants avaient lieu le soir. Le projet inclut un café et la possibilité de louer des vélos et des bateaux pour circuler sur le canal. Aujourd'hui, le lieu accueille des programmations culturelles soutenues par plusieurs festivals locaux.
[ avec le Create Festival, la Barbican Art Gallery et le soutien de Muf Architecture/Art. Réalisation avec E. MacNamara, Studio Dekka et Floating House Productions. Budget : 20 000 £ ]


AAA, RECHERCHES ÉCOLOGIQUES À COLOMBES

Fondé en 2001 à Paris par Constantin Petcou et Doina Petrescu, l'Atelier d'architecture autogérée (AAA) met en place des « générateurs de nouvelles pratiques urbaines », écologiques et sociales. Après « Ecobox » dans le XVIIIe arrondissement de Paris et « Passage 56 » dans le XXe, le projet de « résilience » urbaine « Rurban » à Colombes (Hauts-de-Seine) lui permet d'expérimenter à plus grande échelle de nouveaux équilibres durables entre les différents usages urbains.

AAA est l'inventeur et le coordinateur de cette démarche qui a obtenu les financements européens dans le cadre du programme « Life + » de gouvernance environnementale. La recherche se déroulera durant quatre ans sur des sites mis à disposition par la Ville de Colombes. Trois unités seront réalisées et activées d'ici 2014, afin de tester de nouveaux comportements citadins par des circuits écologiques courts et interdépendants : une unité d'agriculture urbaine comportant une série de dispositifs expérimentaux de culture, production énergétique, compostage, collecte de l'eau pluviale et phyto-épuration des eaux usées ; une unité de recyclage des déchets urbains et de transformation pour l'éco-construction ; une unité résidentielle autoconstruite, habitat écologique dont la forme coopérative est en cours de montage. La pérennité de cette unité prototype d'habitation est acquise au-delà du programme de recherche. Pour les autres, les résultats décideront des suites à donner au programme, dans ses formes et le lien possible avec d'autres équipements de la ville. Un réseau de partenaires européens se met en place pour la dissémination de la stratégie Rurban en Europe.


RAUMLABOR : PETITES ET GRANDES MÉTAMORPHOSES

Le groupe Raumlabor-Berlin considère l'architecture comme une « histoire, une couche supplémentaire dans l'histoire du lieu », capable d'enrichir son devenir. Il s'attaque à des projets de planification non conventionnelle (Crossing Path Super Bench, Canapé Saint-Nazaire) comme à des transformations urbaines complexes, à grande échelle : ainsi de l'ancien aéroport de Tempelhof, qui a fermé ses portes en 2008, 400 hectares inoccupés et venteux coupés de la ville. Alors que la municipalité de Berlin hésitait à autoriser des activités publiques sur le site avant de mettre en place sine die des mesures de sécurité, l'appel « Avez-vous déjà squatté un aéroport ? » a réuni 5 000 activistes, bravant les forces de police et ouvrant finalement la voie à la commande faite par le département de Planification de la Ville de Berlin de concevoir une stratégie pour activer cet espace et le relier au tissu urbain. Il était devenu évident que le site ne connaîtrait pas de développement urbain classique, vu l'état du marché immobilier et la démographie berlinoise.

Le processus urbain de programmation associe des « pionniers urbains », développeurs potentiels qui testent différentes occupations sous forme d'événements en tous genres, le plus souvent sans financement public. Un plan directeur « dynamique » est à l'étude, superposant des intentions, représentations de l'espace, désirs, types d'acteurs et d'actions. Des comités de pilotage et de direction se mettent en place, qui vérifieront que les décisions sont prises à un niveau réaliste et local, par une diversité d'individus prêts à s'investir.

[ en collaboration avec Studio UC et MBUP ].

Située entre les villes d'Essen et de Mülheim, la station de métro Eichbaum reflétait l'échec des politiques de transports non abouties des années soixante-dix et était devenue synonyme de vandalisme et de peur. Raumlabor l'a considérée comme emblématique de la situation de la Ruhr : obligée de relever les défis urbains et sociaux lancés par sa mutation. Une utopie urbaine en a donc remplacé une autre : la station sinistrée a été transformée temporairement en opéra, par une extension constituée de conteneurs maritimes et d'échafaudages. Afin de ne pas réduire les spectacles à des productions lyriques classiques, un lieu de ralliement construit à proximité, avec ses ateliers, son bar et son cinéma, a permis aux habitants de composer un opéra à partir de leurs récits personnels et des bruits locaux de l'autoroute et du métro. L'opéra, joué de juin à juillet 2009, comportait ainsi davantage d'« acteurs » que de spectateurs, supprimant le clivage entre espace urbain et espace scénique. La dynamique urbaine engagée se poursuit aujourd'hui, la station est devenue un « espace de possibilités » encore en devenir.

[ avec Ringloksschuppen Mülheim, Musiktheater im Revier Gelsenkirchen, Shauspiel Essen. Budget total depuis 2006 : 700 000 euros ]


ROTOR : RÉEMPLOI FAIT MAIN

Le groupe bruxellois est connu pour son engagement à trouver des réponses pragmatiques contre l'épuisement des matières premières. Il a fondé sa pratique sur la valorisation des déchets industriels en les réemployant tels quels dans un autre usage ; il conçoit et réalise lui-même des installations artistiques et du mobilier urbain avec des matériaux de seconde main. Il oppose le réemploi au recyclage, car le recyclage est coûteux et réduit les propriétés mécaniques et esthétiques des déchets.

À Bruxelles, dans le cadre d'un marché public par nature peu favorable au réemploi de matériaux, Rotor a été mandatée par l'agence Suède 36 pour rechercher les ressources destinées au réaménagement d'un espace public dans un quartier de Molenbeek. Des sources potentielles ont été repérées : bordures de trottoir, pierres tombales jetées par le cimetière municipal, déchets issus de démolitions. La disponibilité de ces matériaux communaux (qui pouvaient être fournis, hors maîtrise d'œuvre, par le commanditaire lui-même) ne garantissant pas une quantité suffisante, les résidus d'extraction de pierre de carrière ont également été utilisés. Les architectes ont fabriqué eux-mêmes le mobilier urbain, l'abolissement des frontières entre conception et réalisation étant une partie intégrante de leur démarche, associée à une nécessaire connaissance physique des matériaux.


UNE APPROCHE QUI N'EST PLUS MARGINALE

Questions à Alexandre Labasse
Architecte, directeur général du Pavillon de l'Arsenal


DA : Avec l'exposition « Re-architecture », le Pavillon de l'Arsenal présente une façon critique de faire la ville. Les projets urbains doivent-ils changer pour que les pratiques urbaines changent ?

Alexandre Labasse : Nous avons souhaité réunir ces positions manifestes pour montrer que la ville peut s'appréhender de façon dynamique et vivante. Plus important peut-être, l'apport prioritaire de ces collectifs d'architectes me semble être leur façon de transformer des territoires inoccupés en opportunités. Ce réinvestissement de l'espace existant est l'un des défis de la ville européenne contemporaine, qui doit plus sûrement reconstruire que s'étendre.

DA : Beaucoup de projets exposés sont autoproduits ou même autoconstruits. Cette production peut-elle sortir de la marginalité ? S'agit-il d'utopies ?
AL : Cette approche ne peut plus être considérée comme marginale aujourd'hui, si l'on considère à la fois sa diffusion dans les villes d'Europe, la régénération permanente de son réseau et les notoriétés acquises. La taille des projets dont s'emparent certains collectifs (le site aéroportuaire de Tempelhof pour Raumlabor-Berlin, le quartier autogéré par l'Atelier d'architecture autogérée à Colombes) en dit long sur l'aptitude à allier la grande échelle à l'hyper contextualité, les caractères « ascendant » des process tirés du terrain et « descendant » de la pensée générique sur les façons d'investir la ville.

DA : Pourquoi avoir limité la sélection à l'Europe ?
AL : Les problématiques des villes européennes sont comparables entre elles, même si leur actualité n'est pas toujours la même ; le centre de Rotterdam se vide, pas celui de Paris. Parmi les villes du monde où émergent des pratiques alternatives, seule peut-être New York offrirait un champ de comparaison possible, mais nous n'y avons trouvé que des jardins partagés et de l'événementiel, qui n'était pas notre cible. La démarche de Rural Studio en Alabama est fortement inspiratrice, mais d'une autre nature (c'est une école).

DA : Y a-t-il de la place pour ces nouveaux champs d'action à Paris ?
Le nouveau directeur de l'Arsenal que vous êtes souhaite-t-il les encourager ?
AL : Ce mode opératoire appartient désormais à la palette des choix possibles, c'est une réalité que nous présentons et interrogeons au regard des outils contemporains de fabrication de la ville : macro-lot, plan-guide, etc. L'exposition est une plateforme collective d'exploration. À l'heure du Grand Paris, les réflexions sur les modalités d'action urbaine sont en train de s'ouvrir. Les options retenues par Didier Fusillier pour les Berges de la Seine Rive Gauche montrent bien que cette démarche intéresse les contextes de commande institutionnalisés. Didier Fusillier est l'un des six témoins invités dans le cadre de cette exposition.


Lisez la suite de cet article dans : N° 208 - Mai 2012

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