Tout un pan du patrimoine bâti parisien pourrait se protéger des températures excessives en misant sur sa physionomie et non sur les climatiseurs qui contribuent à intensifier le phénomène d’îlot de chaleur urbain à mesure que leur nombre augmente. Tel est le point de départ du projet Air, une recherche engagée depuis trois ans par les architectes Lucille Leyer et Romain Brochard et leur jeune agence ylé, associés à Fabian Bertocchi du bureau d’études Nobatek/inef4 et son laboratoire de recherche appliquée. Pour s’assurer de la portée générale et reproductible des solutions proposées, l’équipe a retenu comme objet d’études deux types d’immeuble largement représentés à Paris : le type HBM et le type haussmannien. Les dispositifs de ventilation naturelle et de rafraîchissement s’appuient sur la cour et les conduits de cheminée que l’on (...)

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