Certains représentants de la FFB ne cachent pas leur volonté de se débarrasser des architectes. Avec les marchés, globaux, les entreprises sont en passe de récupérer leurs missions. Mais si ces procédures sont si géniales, pourquoi les ratés du PPP de l’hôpital Sud francilien et d’autres ont-ils incité à revenir à la souplesse d’un marché MOP pour l’immense chantier du futur hôpital Grand Paris Nord (avec RPBW, associé à BSA, Ingérop et Sletec ingénierie) ? Les entreprises sont-elles en outre légitimes à choisir les architectes qui candidateront sur ces marchés ? Malgré de belles références, certains de leurs confrères en font les frais sur des consultations attractives : parc des expositions de Nice, base nautique des JO, musée du Grand Siècle… Suite du débat avec les architectes Corinne Vezzoni, Emmanuel Lajus, Nicolas Moreau, Hiroko Kusunoki et avec Sonia Lugassy, ingénieur et architecte. |
Emmanuel Lajus : « Réduire à la portion congrue la part de l’architecture »
« Afin que les offres ne soient plus destinées à la maîtrise d’œuvre et afin de faire rentrer, dans le jeu les entreprises, les exploitants et parfois les financeurs, le processus de passation des commandes change de champ à mesure que l’on détricote la loi MOP en ajoutant chaque fois un nouvel acteur et une couche de plus dans les marchés globaux, dénonce Emmanuel Lajus, de l’agence Brochet Lajus Pueyo. La nature des prestations réservées aux architectes est réduite pour attribuer une part toujours plus importante à l’entreprise mandataire. Dans les marchés globaux de performance, le coût d’exploitation pèse plus que celui de la construction. Les offres ne sont pas jugées sur le projet architectural, mais sur l’approche financière et selon des règles pas toujours claires. » (...)
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