Portrait de Thierry Decuypere et Jorn Aram Bihain |
Célébrée cette année par une grande exposition monographique à Bozar à Bruxelles, l’agence bruxelloise V+ (contraction de « Vers plus de bien-être ») incarne le renouveau de l’architecture dans la communauté française de Belgique depuis une grosse décennie. Active depuis le milieu des années 1990, V+ occupe dans ce contexte une place singulière, à la fois au centre et à la marge. |
BIOGRAPHIES
1996 : Jörn
Aram Bihain (né en 1973) est diplômé de l’Architectuur Hogeschool
Sint-Lukas et Thierry Decuypere (né en 1973) de l’Institut supérieur
d’architecture Victor-Horta, à Bruxelles.
1998 : «
Vers plus de bienêtre » est fondé (avec Shin Hagiwara jusqu’en 2009)
autour d’un contre-projet pour la valorisation de la jonction
Nord-Midi à Bruxelles.
2002 : participation
au pavillon Belge, biennale de Venise.
2003 : maison
à Ternat (Belgique).
2003 : Thierry
Decuypere commence à enseigner à La Cambre, faculté d’architecture de
l’ULB.
2004 : fondation
de V+, société multiprofessionnelle d’architecture.
2007 : Jörn
Aram Bihain commence à enseigner à la faculté d’architecture de
l’université de Liège.
2008 : inauguration
du cinéma Sauvenière à Liège (concours remporté en 2003).
2010 : lauréat
du concours pour la rénovation et l’extension du musée de folklore de Mouscron
(Belgique).
2012 : lauréat
de trois concours : musée des Beaux-Arts de Verviers, Centre culturel
de Deinze, Centre de la mode et du design (MAD) à Bruxelles.
2013 : inauguration
de la rénovation et de l’extension de la maison communale de Montigny-le-Tilleul
(Belgique).
2015 : exposition
« V+ 2014- 2015 », Bozar, Bruxelles, 18 juin- 20 septembre 2015.
Agence parmi les plus bouillonnantes et
stimulantes de sa génération (plus si jeune), V+ accède depuis quelques
années à d’importantes commandes publiques et jouit d’une reconnaissance
critique, multipliant les conférences, publications, expositions et
prix. Cependant, ses associés-fondateurs, Thierry Decuypere et Jörn Aram
Bihain (avec Shin Hagiwara jusqu’en 2009), aux profils très
complémentaires, continuent de cultiver jalousement l’indépendance de
leur pratique commune, qui s’enracine dans un engagement de longue date
dans la contreculture, les réseaux de l’activisme urbain et les milieux
artistiques alternatifs. C’est en effet dans ces sphères que naît « Vers
plus de bien-être ». Avant d’être le nom de leur « société
multiprofessionnelle d’architecture » (en 2004), c’est d’abord le titre du projet
non sollicité qu’ils conçoivent pour imaginer le devenir de la fameuse «
jonction Nord-Midi » (réseau ferroviaire souterrain qui traverse le centre
de Bruxelles de part en part), et qu’ils exposeront au Centre
culturel underground Recyclart en 1998. N’ayant jamais cessé de produire
des performances (par exemple « Vaguement déplacer un arbre », à Paris
en 2009) et des installations urbaines (tel le « Pavillon du bonheur » en
2008, au pied de l’Atomium, fait de 33000 caisses de Jupiler), des
scénographies de spectacles ou d’expositions (notamment l’étonnante
exposition sur l’hôtel Aubecq de Victor Horta, en 2011) et des
contre-projets remarqués sur des sites urbains sensibles de Bruxelles (comme
celui pour la place Flagey, en 2005), les architectes de V+ ont toujours
également répondu à une commande plus traditionnelle, qu’elle soit
publique ou privée. Cherchant à subvertir les espaces lisses et stériles
que produisent conjointement les normes techno-capitalistes et les
idéologies du politiquement correct, ils revendiquent, dans ce cadre, une
architecture émancipatrice, multidimensionnelle et relationnelle, génératrice
d’intensité, de plaisir, voire d’humour ; une architecture qui cherche le
point de labilité des situations et qui, au lieu de les figer en une
forme, entend mobiliser les choses et les gens.
NAÏVETÉ
MÉTHODIQUE
Pour eux,
le projet ne doit être ni un principe qui s’impose autoritairement au
réel, ni la résultante de la somme des contraintes que ce réel lui soumet.
Ils le définissent plutôt comme « une approche pragmatique des
situations, c’est-à-dire le repérage des propensions d’un espace et la
mise en place de dynamiques collectives de négociations1 ». Induisant une remise
en question systématique des termes de la commande, cette démarche risquée
qui assume une naïveté méthodique, si elle cause parfois leur échec à certains
concours, détermine souvent la réussite de leurs projets, dont elle
démultiplie les potentialités. Ce fut le cas à Mouscron, lorsqu’ils ont
remporté la consultation pour la rénovation et l’extension du musée
de Folklore, en proposant une tout autre implantation dans l’îlot, qui
révolutionne le fonctionnement du musée et sa relation avec la ville. «
Nous restons prudents quant à une forme d’héroïsme de la radicalité,
expliquent-ils, auquel nous préférons le risque d’une certaine complexité2.
» Installée depuis peu dans le quartier de Tours et Taxis à
Molenbeek, au rez-de-chaussée sur cour d’un ancien bâtiment industriel que
l’artiste Marthe Wéry avait investi dans les années 1980, l’agence V+ –
qui compte une dizaine de collaborateurs – est à un tournant. Menant de front
plusieurs opérations importantes (cinéma Phénix et bâtiment pour la
RTBF à Charleroi, musée de Mouscron, MAD et Divercity à Bruxelles, cinéma
Caméo à Namur, château d’eau de Ghlin), Bihain et Decuypere déplacent
le front de leur engagement de l’activisme vers le chantier, mettant au
service de leurs idéaux architecturaux un mélange d’audace et de
maîtrise constructives.
1. Didier Debaise et Thierry Decuypere, « Une approche
pragmatique de l’architecture », in Le
Cinéma Sauvenière, Bruxelles, Communauté
française Wallonie- Bruxelles (« Visions. Architectures publiques »,
vol. 7), 2009, p. 45.
2. Cf. « Conversations » (de V+ avec Sophie Dars et Carlo Menon),
in V+ architecture : documents on five
projects, Bruxelles, Bozar et
A+/Tielt, Lannoo, 2015, p. 149.
CINQ
RÉALISATIONS :
CINÉMA
SAUVENIÈRE, À LIÈGE
Première
réalisation majeure de V+, le cinéma Sauvenière a reçu un accueil critique
enthousiaste et a immédiatement trouvé sa place dans la vie culturelle liégeoise.
Afin d’affirmer les spécificités de cet équipement – qui défend le cinéma
d’art et d’essai et lutte contre la désertification culturelle du
centreville – militant, les architectes ont cherché à subvertir le
type introverti du « multiplexe ». Se tournant le dos de part et d’autre
d’une faille, les deux blocs de salles, superposées deux à deux, occupent
des côtés adjacents de la parcelle et laissent se déployer au-dessous
un vaste hall et une brasserie de 450 places, entre la rue et la cour
intérieure publique. L’architecture joue d’un répertoire très sobre : des volumes,
dont la blancheur mate et sculpturale unifie les enchevêtrements, et de
longues entailles horizontales striées de fines menuiseries noires et luisantes.
La tension quelque peu expressionniste entre ces deux registres s’inverse
la nuit quand la lumière émane du dedans.
[ MAÎTRISE D’OUVRAGE : FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES
/ ASBL LES GRIGNOUX – SURFACE : 4286 M2 – COÛT : 10300000 EUROS HTVA – LIVRAISON
: 2008 ] Cette réalisation a été publiée dans da n° 183, p. 62 à 65.
MAISON
COMMUNALE, À MONTIGNY-LE-TILLEUL, BELGIQUE
C’est assez rare qu’une commune comptant à peine plus de 10000 habitants, non seulement s’engage dans la réorganisation complète de son administration mais soumette la construction de ses nouveaux locaux à un vrai concours, faisant ainsi le pari de l’architecture. Le projet de V+ répond avec une certaine évidence à cette commande de Montigny-le-Tilleul, petite ville du Hainaut, proche de Charleroi. L’extension se greffe à l’arrière de l’ancien « château Wilmet », une demeure bourgeoise néo-Renaissance du XIXe siècle qui servait de mairie. D’une impeccable horizontalité, le nouveau bâtiment déploie ses trois « branches » (abritant les trois entités administratives) dans l’ancien parc du château transformé en vaste pelouse publique et se termine en porte-à-faux, ne s’appuyant qu’en quelques points sur ce sol engazonné qui descend vers la vallée de la Sambre. Par une rampe transversale, en pente douce depuis le nouveau parking, le citoyen accède à la nouvelle maison communale en son centre de gravité : à gauche le cabinet du bourgmestre, en face le pôle financier (sur deux niveaux), à droite les services sociaux ; en bas, les archives semi-enterrées et une cafétéria largement vitrée sur le parc et sur ses belles rangées de tilleuls. Clarté spatiale et flexibilité programmatique riment ici avec un choix structurel rare dans ce type de commande : une ossature métallique hybride (mélange de treillis et Vierendeel) dont les membrures verticales en X animent les bureaux de leur présence singulière.
[MAÎTRISE D’OUVRAGE :VILLE DEMONTIGNY-LE-TILLEUL
(BELGIQUE) – SURFACE : 5000 M2 – COÛT : 4,5 MILLIONS D’EUROS – LIVRAISON :
2013 ]
LA MAISON
DU LAC À CHÂTILLON, SAVOIE
Conçue en
2006 et achevée en octobre 2010, cette rénovation/extension d’une grande
villa bourgeoise du XIXe siècle au bord du lac du Bourget est une réjouissante
illustration de l’appellation originelle de l’agence : « Vers plus de
bien-être ». Verticale, relativement indifférente à son grand paysage,
qualifiée même de « psychorigide » par les architectes, la maison existante
a été soumise par eux à une série d’opérations iconoclastes mais
puissamment libératrices, instaurant tout un écheveau de nouvelles
relations spatiales. Sur le volume compact d’origine, plusieurs greffes
ont été pratiquées : côté sud, deux fins et longs balcons communicants qui
étirent les chambres du premier étage vers le lac et un socle formant terrasse
au rez-de-chaussée et couvrant trois nouvelles chambres ; à l’est, un
volume utérin et opaque renfermant une bibliothèque/salon de musique
; à l’ouest, une vaste cuisine, vitrée sur trois côtés. Traitées avec le
même enduit blanc que la maison, ces extensions ne jouent pas de la
dialectique rebattue entre ancien et nouveau mais fonctionnent comme
les membres d’un même corps enfin dépliés.
[ MAÎTRISE D’OUVRAGE : PRIVÉE – SURFACE
: 588 M2 – LIVRAISON : 2011 ]
LE CHÂTEAU
D’EAU À GHLIN, BELGIQUE
Lauréat en
2011 du concours pour le château d’eau de la gigantesque zone industrielle de
Ghlin-Baudour, près de Mons, V+ a exploité tout le potentiel, non seulement architectural
et territorial mais aussi culturel, symbolique et narratif, de cet objet
technique en questionnant son ingénierie et tous les stéréotypes associés à
ce type d’ouvrage. Rompant avec les formes pures et plastiques des ingénieurs (champignons,
hyperboles ou cônes de révolution), V+ a imaginé un objet énigmatique,
hétérogène, presque archaïque : un faisceau de cinq piles de béton, aux
proportions d’allumettes, qui se croisent de manière irrégulière et soutiennent une
plateforme carrée à 42 mètres de haut ; la cuve (un cylindre en acier de
17 mètres de diamètre contenant environ 20 millions de litres) repose sur elle comme
sur une table ; une boîte ajourée presque cubique, en aluminium déployé,
emballe la cuve et contient les poutres inversées qui soulagent la dalle de
répartition. Jouant d’une apparente instabilité, la structure présente des visages
sans cesse renouvelés selon les points de vue et le mouvement du
spectateur. Sous certains angles, elle semble articuler des lettres (un X,
un A, un I ou un V, comme souvent dans les structures dessinées par
V+) ou fait mine de marcher, comme un colossal échassier ou un « géant »
des Flandres. Du coulage des piles sur site au levage de la cuve, le
chantier particulièrement théâtral a débuté lui-même la narration de
cette nouvelle infrastructure, bien avant son inauguration.
[ MAÎTRISE D’OUVRAGE : INTERCOMMUNALE IDEA
– CAPACITÉ : 2000 M3 – COÛT : 4,4 MILLIONS D’EUROS HTVA – LIVRAISON : 2015
]
PROJET
PHÉNIX À CHARLEROI
Ancienne
capitale industrielle, Charleroi tente de conjurer son image de ville la
plus sinistrée de Wallonie en menant d’importants projets d’aménagement et
de rénovation urbaine. Parmi eux, le projet Phénix concerne la ville
basse, en bord de Sambre. C’est dans ce cadre que V+, associé à L’Escaut («
coopérative d’architectes » bruxelloise où Thierry Decuypere a autrefois
fait ses classes), remporte en 2009 une triple consultation :
réaménagement des quais (Phénix 4), reconversion de l’ancienne Banque nationale
en porte des Arts (Phénix 5) et construction d’une nouvelle passerelle
piétonne (Phénix 8) au droit de ce futur pôle culturel. Soumettant là
encore la commande (et ses ambiguïtés) à une réflexion critique, V+ et
L’Escaut constatent que la passerelle demandée ne mène nulle part (butant
sur un immense centre de tri postal à l’avenir incertain) et proposent de
l’élargir pour en faire une véritable place suspendue, une « placerelle ».
Plus spécifiquement investis sur l’opération Phénix 5, les architectes
de V+ préconisent de conserver l’imposant édifice bancaire des années
1950. Logeant aux étages ateliers d’artistes et salles d’exposition, ils
évident néanmoins le rez-de-chaussée sur 7 mètres de haut pour y
installer une vaste brasserie ouverte au sud sur la rivière et ouvrir un
généreux passage public vers le nord. Dans l’axe d’une rue qui mène à la
très commerçante place Albert-1er, ce passage dessert d’abord le nouveau
cinéma occupant tout l’arrière de la parcelle. Comprenant quatre salles
(alors que le programme n’en demandait que deux), il décline certains
principes expérimentés par V+ au cinéma Sauvenière à Liège (livré en 2008)
: des vides sculptés dans la masse opaque des salles qui laissent passer
la vue, la vie et la lumière.
[ MAÎTRISE D’OUVRAGE :VILLE DE CHARLEROI
(BELGIQUE) – SURFACE : 12000 M2 (PHÉNIX 4) ; 4600 M2 (PHÉNIX 5) ; 540 M2 (PHÉNIX
8) – COÛT : 11,65 MILLIONS D’EUROS HT (PHÉNIX 5) ; 10,3 MILLIONS D’EUROS HT
(PHÉNIX 4 ET 8) – LIVRAISON : 2015 (PHÉNIX 4 ET 8) ; 2016 (PHÉNIX 5) ]
JÖRN ARAM BIHAIN… SOUMIS À LA QUESTION
> QUEL
EST VOTRE PREMIER SOUVENIR D’ARCHITECTURE ? Une salle de théâtre et son
atelier de décors.
> QUE
SONT DEVENUS VOS RÊVES D’ÉTUDIANT ? Ils s’affinent et parfois se
construisent.
> À
QUOI SERT L’ARCHITECTURE ? À sublimer le contextuel. Il s’agit d’offrir
une valeur ajoutée qui va au-delà de la résolution des problèmes. Toute la
question est de définir ces valeurs.
> QUELLE
EST LA QUALITÉ ESSENTIELLE POUR UN ARCHITECTE ? Voir dans l’espace.
> QUEL
EST LE PIRE DÉFAUT CHEZ UN ARCHITECTE ? Être imbu de lui et dogmatique.
> QUEL
EST LE VÔTRE ? L’incertitude ou le fait d’être trop sensible.
> QUEL
EST LE PIRE CAUCHEMAR POUR UN ARCHITECTE ? Sur chantier, la politique du
fait accompli.
>
QUELLE EST LA COMMANDE À LAQUELLE VOUS RÊVEZ LE PLUS ? Une infrastructure
habitée comme un pont vivant ou une église sur une usine. Le mélange de
registre entre le sacré et le pragmatique.
> QUELS
ARCHITECTES ADMIREZ-VOUS LE PLUS ? Le choix est large… peut-être, à ce
jour, Frank Lloyd Wright pour la richesse de registre de son travail. Mais
hier j’ai admiré François Pouillon et demain j’admirerai quelqu’un
d’autre.
>
QUELLE EST L’OEUVRE CONSTRUITE QUE VOUS PRÉFÉREZ ? Je ne me lasse jamais
du Panthéon à Rome.
> CITEZ
UN OU PLUSIEURS ARCHITECTES QUE VOUS TROUVEZ SURFAITS. Est-ce vraiment
nécessaire ?
> UNE
OEUVRE ARTISTIQUE A-T-ELLE PLUS PARTICULIÈREMENT INFLUENCÉ VOTRE TRAVAIL ? Le
Festin de Babette.
> QUEL
EST LE DERNIER LIVRE QUI VOUS A MARQUÉ ? Le Chevalier inexistant (Il
Cavaliere inesistente) d’Italo Calvino.
>
QU’EMMÈNERIEZ-VOUS SUR UNE ÎLE DÉSERTE ? J’improviserais le cas échéant.
> VOTRE
VILLE PRÉFÉRÉE ? Bruxelles.
> LE
MÉTIER D’ARCHITECTE EST-IL ENVIABLE EN 2015 ? Oui… mais pas pour l’argent.
> SI
VOUS N’ÉTIEZ PAS ARCHITECTE, QU’AURIEZ-VOUS AIMÉ FAIRE ? Compositeur.
> QUE
DÉFENDEZ-VOUS ? Une architecture contextuelle construite qui n’a pas peur
d’être parfois expressive ou de porter un imaginaire.
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