Mission île de la cité |
Deux ans après la remise des résultats de la Mission Île de la Cité et les hypothèses de Dominique Perrault pour la reconfiguration de l’intégralité du site, le sinistre qu’a connu Notre-Dame, le 15 avril 2019, a sonné pour beaucoup l’heure de passer à l’action. Si la décision prise dès juillet 2020 à l’égard du monument pour une restauration à l’identique demeurera entachée d’une forme d’incapacité à insérer cette intervention dans une dynamique de notre temps, la question des abords a fini par attirer l’attention de la Ville. Le lauréat de la consultation lancée à l’automne 2021 sous la forme d’un dialogue compétitif entre les quatre équipes finalistes a été proclamé le 27 juin dernier. Il s’agit de l’équipe dirigée par le paysagiste Bas Smets. La Ville se dispose-t-elle sur l’aménagement des abords qui relèvent de sa responsabilité à se montrer moins passéiste que l’État, propriétaire du monument ? |
Très vite, une remarquable convergence s’est dessinée dans la communauté scientifique en faveur d’un processus de densification des abords du monument – privé à l’époque haussmannienne de son réseau d’attaches avec le tissu de l’île éventrée, violemment transformée en une cité administrative –, jamais vraiment dessinés, et laissés à l’état de friche urbaine. Deux colloques organisés à l’INHA et réunissant historiens, architectes, spécialistes et connaisseurs des proches pays européens ont permis de figer ce consensus. Sans nécessairement recourir comme ailleurs au pastiche des reconstructions de l’après-guerre, le grand vide du parvis peu défini a paru devoir céder la place à un morceau de ville, propre à redonner son sens au monument orphelin, raffermir le caractère domestique de l’île désertée de ses habitants. Au dire d’un Jean-Michel Leniaud, ancien directeur de l’École des Chartes, grand spécialiste du patrimoine, ce lieu devait notamment accueillir un musée de l’œuvre de la cathédrale, construit de neuf le long de la Seine. Ancien ACMH chargé de la cathédrale, Benjamin Mouton préconisait quant à lui le rétablissement des îlots disparus (voir l’article « Le Parvis des petits besoins », publié dans le n° 291 de d’a, juillet-août 2021). (...)
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