Beaucoup s’interrogent sur la manière dont les préoccupations environnementales vont modifier la conception architecturale. L’application sans imagination des nouvelles normes de réglementation thermique produit pour l’instant surtout des bâtiments empesés dans une gangue de matériaux mal assemblés, des sortes de congélateurs habillés de bardage bois et percés de meurtrières. Pas la peine d’être un spécialiste pour prévoir que ces bâtiments coûteront cher à transformer lorsqu’ils ne seront plus adaptés à leurs usages. Parions même qu’il faudra probablement les détruire, annihilant ainsi, quelques décennies plus tard, les maigres avantages obtenus par le respect zélé de la pénultième RT.
Que nous apprennent par ailleurs – alors que l’on continue à y construire pléthore de bureaux – les 3,3 millions de mètres carrés de bureaux qui restent vacants en Île-de-France ? Non pas qu’il y aurait inadéquation entre quantité offerte et quantité demandée, mais plutôt inadéquation entre la qualité exigée et la qualité de ce qui reste sur le marché. Que cet immobilier délaissé soit obsolète quant aux usages ou aux performances n’…
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