Mobilier en acier corten du crématorium d'Hofheide |
Dossier réalisé par Pierre CHABARD et Marie-Anne DUCROCQ . Un oxymore assez intrigant se
glisse régulièrement et sous plusieurs formes dans les ouvrages ayant trait à l’architecture
religieuse ou funéraire actuelle : « secular spirituality1 »,
« secular sacredness2 », « sacralité laïque3 », « non religious spirituality4 »,
ou encore « secular religious code5 ». Si dans l’expression les deux mots
« religieux » et « séculier » restent bien distincts,
conservant leur caractère antithétique, l’architecture qu’ils qualifient tend
pourtant à les mêler intimement. Les lieux de culte, de mémoire, et plus
particulièrement les espaces de la mort, doivent manifester une nouvelle forme
de sacralité, dépouillée de tout contenu religieux distinct, identifiable.
Alors que son usage tend à se généraliser dans les sociétés occidentales, le
crématorium, équipement funéraire areligieux, doit répondre encore plus que
tout autre lieu cultuel, mémoriel ou monumental à cette nouvelle exigence.
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