DA : Depuis vos débuts, quelles évolutions avez-vous constatées ?

Xavier Gonzalez (Brenac & Gonzalez, Paris) : Après vingt ans d'une culture de maîtrise d'ouvrage publique, on assiste à une révolution copernicienne. PPP, conceptions construction, dialogue compétitif et autres procédures sans concours sont autant de façons de ne pas donner la priorité au projet, mais le public influe sur les choix du privé avec une contamination positive du désir d'architecture. Si le projet doit rester essentiel, le positionnement d'un architecte et sa stratégie le sont tout autant. Il doit être identifié ; construire son image et la communication de cette identité est fondamental pour être repéré par le privé. Une entreprise, un promoteur, une SEM ou une ville pouvant le solliciter, il ne faut négliger personne. Nous avons travaillé à Prague, Varsovie, Berlin ou Budapest avec la Caisse des dépôts et des entreprises françaises qui nous ont fait confiance et nous sollicitent. Du PPP au Vefa, une multitude de montages permettent, si besoin, de mettre de côté les concours et les conceptions construction. En urbanisme, des territoires entiers sont traités par des conglomérats de promoteurs. Nous devons adapter nos projets et notre métier à ces nouvelles données.

Lisez la suite de cet article dans : N° 221 - Octobre 2013