OMA, Jussieu, Two Libraries, Paris, 1992. |
Dossier réalisé par Dominique LYON |
Premièrement, les matériaux
communément utilisés sont moins riches et leurs possibilités d’assemblage sont
limitées par de strictes prescriptions techniques et par la faiblesse des
budgets qui laisse peu de place à l’intelligence constructive. La base
expressive de l’architecte rationaliste en est réduite d’autant. Certains prennent
acte de cette réduction de registre pour transformer leur architecture en leçon
de « réalisme » ou de « frugalité ». Ils courent le risque
que le moindre geste échappant à la stricte économie paraisse superflu et que l’appauvrissement
soit considéré comme un surcroît de vertu. Si le dépouillement prend comme
argument de coller à la réalité nue pour en tirer des raisons imparables, il
trouvera avantageux de réduire le réel à sa plus simple expression, de le
dépouiller de sa complexité.
Deuxièmement, la question se pose de la présence de l’ornement. Traditionnellement, il est un contrepoint qui enrichit le message du rationalisme. Or plus aucune convention ne règle ce vocabulaire autrefois savant, riche et relativement convenu. Savons-nous aujourd’hui concevoir un tel ajout qui approfondisse le sens du bâtiment ? Sommes-nous capables d’ajouter à une architecture un motif, qui enrichisse sa perception et contribue à son attrait ?(..)
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