Faïence dans les halls, aplats colorés en façade, l’indigence des signes a trop souvent résumé la réhabilitation des barres des grands ensembles. Des interventions fines dans différents quartiers à divers moments – celle de Christian de Portzamparc rue Nationale à Paris (1991), celle de Vincen Cornu à Montfermeil (de 2007 à 2014) et aujourd’hui celle François Brugel dans le 13e arrondissement – ont au contraire saisi cette opportunité pour vivifier le tissu urbain et remodeler des immeubles en site occupé, en travaillant l’espace public, les façades, les halls et l’intérieur des logements. Tout en ayant chacune leurs spécificités, ces trois opérations ont pour point commun de montrer qu’intervenir sur ces sujets demande de repartir de leurs qualités propres pour ne pas reproduire la tabula rasa qui les a souvent fait naître. Mais pour dynamiser l’existant, encore faut-il savoir détruire quand conserver tend à devenir une injonction. Confronter les options retenues par l’architecte d’une opération de réhabilitation réalisée pour Élogie-Siemp dans le périmètre de la ZAC Bédier-Oudiné avec celles d’un responsable de la Semapa, aménageur d’un projet urbain plus global, permet de comprendre pourquoi rue du Chevaleret, dans le 13e arrondissement à Paris, une barre a été transformée et l’autre détruite. |
Garder et transformer
Nous avons voulu confronter le point de vue de l’architecte François Brugel, qui a conservé une barre (l’opération réalisée avec Élogie-Siemp maître d’ouvrage a été présentée dans notre numéro de décembre 2021-février 2022), avec celui de Ludovic Vion, l’aménageur de la ZAC qui détruit une barre voisine quasiment identique. Les deux approches répondent à des objectifs différents. (...)
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Détruire ou non ?
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