© collection Fondazione Renzo Piano |
À l’occasion des dix ans du projet
pour la fondation Seydoux-Pathé, le Renzo Piano Building Workshop revient sur
cinquante ans de projets réalisés à Paris. Des lieux pour étudier, pour se cultiver,
se soigner, habiter ou encore rendre la justice ; l’agence a marqué de
sept projets la capitale, et continue aujourd’hui d’y laisser son empreinte. |
En 1977, le Centre Pompidou est livré à Paris par de jeunes architectes ambitieux : Renzo Piano et Richard Rogers. Dans le Marais, derrière la gigantesque machine culturelle qu’il a conçu quelques années plus tôt, l’architecte génois fonde son « Building Workshop ». Paris devient pour l’agence le laboratoire de ses expérimentations high tech. Au-delà de l’architecture, c’est aussi une époque et une ville qui sont marquées. La rue de Meaux et l’IRCAM hier, l’Ecole Normale Supérieure à Saclay aujourd’hui et l’hôpital Paris Nord demain. C’est dans l’iceberg qu’il a dessiné pour le géant du cinéma que Renzo Piano revient sur tous ses projets parisiens. Derrière la paroi vitrée de l’espace accueillant l’exposition, surgit un nouveau bâtiment venant compléter l’architecture de la fondation. Au fond de la cour arborée se dresse depuis 2021 le « Studio », petit volume dédié à la vente de dvd. Par transparence, le parcours scénographique de l’exposition fait glisser l’œil sur ce studio comme pour présenter une synthèse à l’échelle un de l’architecture du Building Workshop. Du coup de crayon des esquisses à la précision technique de la mise en œuvre, l’agence présente les élégants dessins, coupes et maquettes caractéristiques de son travail. Pour la première fois, le Centre Pompidou a prêté les éléments de rendu originaux du concours de 1971.
Une exposition témoignant de cinq décennies
de l’histoire de Paris et interrogeant une certaine vision de la Cité idéale de
Renzo Piano.
À voir jusqu’au 23 novembre à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé à Paris dans le cadre
du cycle Autour de l’architecture et du cinéma - ateliers et visites jeune
public proposés par le CAUE de Paris
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