Agora propose cet automne une réflexion autour de l’évolution de la place du paysage dans les métropoles contemporaines. Croissance et étalement des villes, flux de population,  changements climatiques : la redéfinition du projet de paysage devient un enjeu majeur.

L’exposition principale, les débats, les conférences et les projections se tiennent au H14, sur les quais des Chartrons, mais la biennale accueille aussi des expositions, des visites guidées et des évènements dans toute la ville.

« Paysage augmenté » : Bas Smets, associé à Irma Boom et au scénographe Randall Peacock, a imaginé un dispositif immersif dans lequel dix films sont projetés simultanément. Ceux de Christian Barani explorent le paysage de cinq grandes métropoles. Ila Beka et Louise Lemoine dressent quant à eux des portraits de paysages urbains, interrogeant l’influence des climats sur les rapports de l’homme à son paysage métropolitain.

Par ailleurs, le centre d’architecture Arc en rêve accueille deux expositions pendant la biennale. L’une dans ses locaux du CAPC et l’autre dans un gonflable de Hans Walter Müller au jardin botanique. L’agence berlinoise d’architecture et de paysagisme Topotek 1 expose dix projets récents « entre planification urbaine et poésie narrative », sous le nom « Infidélité créatives ». Dans la partie structure gonflable, « Collections paysages » propose une rétrospective des expositions sur le thème du paysage présentées à Arc en rêve entre 1987 et 2017.

Paysages Augmentés, H14, Quai des Chartrons, 10h-20h, accès libre et gratuit.

Paysages Métropolitains, à visiter jusqu’au 24 septembre.

https://www.agorabordeaux.fr/