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Article paru dans d'A n°259

D’a : Quelle ambition est à l’origine de votre initiative ?

Créée en 2012, la Nouvelle Fabrique a construit sa pratique sur l’envie de fabriquer autrement et localement : par la mise en service d’une micro-usine ouverte sur la ville, équipée de machines à commande numérique offrant ainsi une possible autonomie de production. Lors de notre lancement, le Centquatre-Paris nous a proposé d’intégrer ses murs et, pour la première fois dans Paris, nous avons installé une fraiseuse industrielle à destination du grand public et des professionnels. Ce que nous retentons de faire ici à Pantin au sein des Arts Codés s’inscrit dans la continuité de ce projet. Depuis 2015, nous sommes en effet regroupés au sein d’un lieu de recherche, de création et de production partagé par le CERFAV (Centre européen de recherches et de formation aux arts verriers), la Nouvelle Fabrique, In-flexions, Polyrepro, Magnalucis et l’Atelier Gamil. Nous sommes tous autonomes mais collaborons sur certains projets et avons cosigné une charte qui repose sur les valeurs du code et de l’artisanat.

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