Réponse : ville fantôme d’Aghdam, désertée depuis la fin de la première guerre du Haut-Karabakh, en 1994, et reconquise par l’Azerbaïdjan à l’automne 2020.
DR
Zeynab Kazimova, journaliste francophone et azerbaïdjanaise, se souvient d’Aghdam, qui signifiait « maison blanche » dans sa langue. Il y avait une ville, prospère à l’époque soviétique, une capitale culturelle, qui cumulait institutions, théâtres, hôtels, jardins et vignes, un musée du pain alors célèbre, ainsi que le centre national du mugham, musique traditionnelle du pays. De la ville il n’est rien resté, pas même les cimetières, du fait de la politique de la terre brûlée menée par l’Arménie qui l’a occupée et rétrocédée. « Que se passe-t-il ? / J’y comprends rien / Y avait une ville / Et y a plus rien / Y a plus rien qu’un désert / De gravats, de poussière / Qu’un silence à hurler / À la place où il y avait / une ville qui battait / Comme un cœur prodigieux… »
JPR (merci Claude Nougaro)
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