Simon Teyssou : Architecte en campagne

Rédigé par Richard SCOFFIER
Publié le 06/02/2023

Simon Teyssou

Article paru dans d'A n°304

Simon Teyssou, Grand Prix d’a 2020 pour la station de pleine nature de Mandailles-Saint-Julien, m’attend à la sortie de la gare de Brive-la-Gaillarde pour m’emmener, à plus d’une heure de route, dans son agence au Rouget : une petite commune sans qualité particulière plongée au cœur du Massif central et où il vient notamment de livrer un centre culturel et sportif municipal (voir la réalisation p.90). En chemin, il m’explique la modification du paysage que nous traversons, par le changement de la nature du sol – calcaire puis granitique – qui implique un relief, une végétation, des animaux domestiques ou sauvages et une architecture spécifiques…

D’a : Qu’est-ce qui vous a décidé à devenir architecte et à vous installer à la campagne ?

Je suis originaire de cette région, j’y ai passé toute mon enfance. Je voulais alors être agriculteur : m’occuper d’une ferme, de ses animaux, de son territoire… J’ai toujours été attaché à la question du paysage et au rôle essentiel de l’agriculture dans sa constitution et dans sa maintenance. La question de l’espace m’intriguait, bien que l’espace qui m’intéressait alors n’était pas exactement celui de l’architecte que je suis aujourd’hui.
J’étais très sensible aux modifications du paysage agricole qui, contrairement à l’image que l’on s’en fait, n’est pas stable et se transforme constamment. C’est parce que je me suis toujours senti concerné par tout ce qui s’attache au territoire que je me suis, le moment venu, naturellement inscrit à l’École d’architecture de Clermont-Ferrand. Et, à peine sorti de cette école en 2000, je me suis immédiatement mis à mon compte, à la suite d’une commande qui ne s’est pas concrétisée. J’ai fait de la sous-traitance pour mon ancien patron, un enseignant de l’école pour lequel j’avais travaillé durant mes études et qui appartenait au petit groupe d’architectes passionnés par l’œuvre d’Alvar Aalto et par l’École de Porto.

D’a : Où aviez-vous travaillé durant vos études ?

Quand j’étais étudiant, j’ai fait beaucoup de choses et j’ai réellement pris mon temps. Mes études se sont étirées sur au moins huit ans. Puis j’ai fait mon service militaire dans le CAUE du Cantal, ce qui m’a permis de compléter ma formation. Dans ce cadre, j’ai appris à faire des études paysagères à l’aide d’une paysagiste salariée.

D’a : Tout dans votre parcours semble très cohérent.

Oui, beaucoup de choses se recoupent. Ainsi à l’école, j’ai suivi un enseignement intitulé « Urbanisme en milieu rural » organisé par une géographe et des architectes locaux. L’un d’entre eux avait participé à la rédaction d’un ouvrage sur l’architecture traditionnelle qui était dans la bibliothèque de mes parents et que je feuilletais souvent. J’ai suivi aussi indirectement l’enseignement de Frédéric Bonnet, qui développait avec ses élèves des projets à l’échelle territoriale. Et j’ai commencé à enseigner comme vacataire, juste après mon diplôme, avec des camarades qui avaient été formés par lui.
J’ai d’abord créé une antenne au Rouget, d’où mon ex-femme était originaire, après avoir fait une petite étude de marché et constaté qu’il n’y avait aucun architecte à 30 kilomètres à la ronde sur ce territoire d’environ 8 000 habitants. Je pensais que mon installation ici ne serait que provisoire et que tout ou tard je retournerais définitivement vivre dans la métropole. J’ai d’abord loué un petit local dans un bâtiment situé à côté de l’agence actuelle, où je ne venais qu’une fois par semaine. Puis j’ai commencé à avoir des commandes et à embaucher des collaborateurs.

D’a : Quels types de commandes ?

Ici, les élus locaux m’ont vraiment soutenu. Ils m’ont confié de petites missions, tandis que j’avais du mal à m’en sortir à Clermont où je ne connaissais personne et où la concurrence était très rude. Si bien qu’au bout de trois ou quatre ans, j’ai décidé d’emménager au Rouget.
C’était l’époque où l’Europe proposait de financer la transformation des fermes désaffectées en gîtes ruraux pour encourager le tourisme et revitaliser les territoires en déshérence. C’était aussi l’occasion de sauver un patrimoine bâti traditionnel en perdition. Avec le remembrement et la constitution de grandes propriétés agricoles, les granges-étables ont été abandonnées en masse au profit de grandes halles de stabulation mécanisées, plus adaptées à l’élevage intensif du bétail.
J’ai fait ainsi mes premières armes sur ces petites commandes privées largement subventionnées et conditionnées par l’engagement des propriétaires à louer leurs gîtes pendant au moins dix années… Dans les gîtes, nous avions affaire à de petites portées, la charpente était souvent cachée derrière un habillage isolant. Puis en nous attaquant à des réhabilitations plus importantes comme l’école de danse d’Aurillac, la question de la structure s’est vraiment posée. Et j’ai pris conscience que le bois pouvait me permettre de caractériser mon architecture.

D’a : C’est à ce moment que vous avez réalisé votre atelier au Rouget…

Nous commencions à être à l’étroit. Nous avions d’abord loué un rez-de-chaussée dans un immeuble du centre-bourg. Puis nous nous sommes étendus à mesure de l’évolution de nos effectifs, dans l’appartement du dessus en les reliant par un escalier. Mais ce n’était pas toujours pas suffisant… Juste à côté, une parcelle de 450 m2 était libre. Et nous avons pensé que nous pourrions faire un projet exemplaire, un manifeste montrant comment construire dans ce type d’environnement au troisième millénaire, à partir d’un programme mixte comprenant un atelier et trois logements, dont celui de ma famille.
Nous avons d’abord cherché à souligner que l’on pouvait habiter à la campagne dans un immeuble collectif, même si cela ne correspond pas à l’imaginaire général. Et à montrer l’importance des constructions mixtes – activité et résidence – dans ces agglomérations qui se dévitalisent inexorablement à cause de la séparation des fonctions. Le Rouget, par exemple, qui est une petite commune de 1 000 habitants, possède sa zone d’activité.

D’a : Est-ce que ce sont vos collaborateurs qui logent dans les appartements en location ?

Non, justement, et ce pour que la mixité soit assurée et que le dispositif fonctionne vraiment. Actuellement l’un des appartements est loué à une famille monoparentale et l’autre à un jeune couple. Mais l’autre versant de cette construction manifeste, c’est son processus de fabrication. Le bois est issu de l’éclaircie d’une forêt familiale. Des pins douglas qui ont été plantés en masse dans la région dans les années 1970 et qui ont modifié son écosystème, mais qui représentent aujourd’hui un important gisement de matière première à proximité.
Le bois était à côté, l’abattage a été réalisé par une entreprise forestière et il a ensuite été débité dans une scierie locale avant d’être assemblé en lamellé-collé un peu plus loin en Aveyron. Traçabilité, circuits courts : c’est avant tout une opération vertueuse…
Chaque poteau en lamellé porte deux poutres moisées. Deux noyaux en béton contreventent la structure et apportent une certaine inertie. Au sud, les volets en porte-à-faux s’avancent devant la façade-rideau totalement vitrée et permettent d’en contrôler les apports thermiques.

D’a : Vous considérez-vous comme un architecte du bois ?

Non, nous utilisons souvent des structures en bois pour les raisons que je viens d’évoquer mais nous n’en faisons pas un dogme. De même pour l’isolation, nous utilisons beaucoup d’isolants biosourcés, notamment la paille dans la maison du parc naturel des Causses du Quercy, à proximité de laquelle ce matériau était fabriqué. Mais nous n’avons pas utilisé la paille pour elle-même, nous l’avons considérée comme une opportunité pour faire projet. Le volume inaccoutumé de l’isolation en paille nous a permis de jouer avec des murs extérieurs très épais. Si nous pouvons être vertueux, nous n’hésitons pas, mais ce n’est jamais le sens ultime de notre démarche.

D’a : Première étape, la prestation de service et la réhabilitation ; seconde étape, la filière bois. Et maintenant, les plans-guides ?

Non, on ne peut pas dire que ce soit une troisième étape. Nous avons commencé pratiquement dès le départ à faire des plans-guides. Mais il y a effectivement eu un emballement de la demande en matière urbaine et territoriale depuis deux ans ; elle représente actuellement la moitié de notre activité.
Nous avons fait des plans-guides pour de nombreux villages, notamment celui du Rouget – commencé en 2007 et toujours en cours. Ce qui nous a permis de mieux comprendre le territoire que nous habitions et d’affermir notre implantation. Mais le plus exemplaire reste sans doute celui de Chaliers, que nous avons terminé en 2014. C’est un village majoritairement occupé par des résidences secondaires et par une population vieillissante. Un village-rue en cul-de-sac qui suit la crête d’un éperon rocheux, bordé à l’ouest par les gorges de la Truyère… La laiterie communale avait fermé peu de temps auparavant et cette requalification permet à ce bourg d’envisager un jour de s’ouvrir au tourisme.
Nous avons profité du projet d’enfouissement des réseaux sous leur seule voie pour concevoir un système de sols capables de requalifier le bâti existant. Un travail très simple : d’abord, une réduction de la largeur de la chaussée, qui se recouvre d’un enrobé clair constitué de fragments de pierre de la région et ne touche pas aux habitations. Ensuite, le rassemblement des édicules techniques dans de petites constructions qui scandent le parcours. Enfin, le marquage des éléments importants : un tapis de pierre devant le presbytère, un parking en terrasses bordé par un belvédère en contrebas de l’église et un parvis surélevé devant la mairie, afin de tout orienter vers la vue époustouflante sur la Truyère qui serpente au fond de la vallée.

D’a : Avez-vous défini des principes en établissant ce plan ?

Oui. D’abord, le respect du frontage, cet espace qui sépare la base de la façade de la chaussée ; ensuite, le traitement en pierre des espaces publics. Dans la région, le tissu artisanal ne possède que peu de compétences pour le béton ; il conserve par contre un vrai savoir-faire pour la mise en œuvre de la pierre. Et cela permet d’utiliser des pierres extraites des carrières du Massif central : du gneiss de Haute-Vienne, du schiste, du granit…

D’a : Trouvez-vous facilement des entreprises locales pour exécuter ces travaux ?

Ce ne sont quasiment que des artisans. Un partenariat qui nous oblige à nous mettre à leur diapason et qui nous demande une organisation du travail très particulière. Il ne faut pas leur demander par exemple des temps de chantier très courts ou optimisés. Pour de petits projets comme la Maison du parc naturel des Causses et du Quercy, cela n’aurait cependant aucun sens d’appeler une entreprise générale de Toulouse ou de Limoges. Faire confiance au tissu artisanal local permet de lutter contre la désertification. Mais aussi de le stimuler et de le former, en lui apprenant à utiliser de nouveaux matériaux et de nouvelles techniques de mise en œuvre. Ainsi le charpentier qui a travaillé sur la maison du parc a-t-il dû s’inscrire à la formation Pro-Paille, que nous avions nous-même suivie quelque temps auparavant. Dans ce genre de collaborations, tout le monde monte en compétence…

D’a : Vous avez théorisé la « soustraction positive ». Pouvez-vous développer ce concept ?

En France, on parle de lutte contre l’étalement urbain et de densification. Mais dans certains territoires en déshérence comme le nôtre, où la croissance démographique est nulle voire négative, il est absurde de préconiser la densification des centres-bourgs, qui sont souvent inhabitables. Qui aujourd’hui voudrait loger dans un immeuble mono-orienté et sans soleil, à 3 mètres de distance de la façade du voisin, parce que des règles imposent de ne pas changer la forme urbaine ? Des contraintes qui poussent les gens à acheter une parcelle en périphérie et à construire leur pavillon.
La soustraction positive permet de comprendre que, dans certains cas, il faut déconstruire plutôt que construire pour créer des vides qui apporteront de la lumière, de l’air et des vues dans des structures urbaines très resserrées et très étroites, souvent héritées du Moyen Âge. Les vides permettent : ici, un jardin ou un endroit pour se garer ; là, une placette ou une terrasse. Bien sûr, il ne faut pas faire n’importe quoi ! Mais on peut être beaucoup plus souple, tout en étant strictement cadré par des professionnels qui ont de vraies compétences en matière de patrimoine pour savoir ce que l’on garde ou ce que l’on ne garde pas.
Ainsi pour le plan-guide de Port-Sainte-Marie dans le Lot-et-Garonne, nous avons préconisé d’emblée des démolitions dans trois endroits du bourg pour rendre possible ensuite sa recomposition. Supprimer un îlot pour créer une petite place plantée permet la mutation des façades qui, au lieu de donner sur des rues très étroites, s’ouvriront sur des espaces publics.
La loi « zéro artificialisation nette » est une bonne idée puisqu’il faut stopper l’urbanisation des sols agricoles mais, appliquée aveuglément, elle peut avoir des conséquences absurdes dans des situations qui requièrent des stratégies plus fines, souvent transgressives… Comme un chirurgien, l’architecte doit pouvoir dans certains cas critiques amputer plutôt que soigner. Comme l’ablation de certains organes pour le corps, la destruction totale ou partielle des bâtiments peut avoir des conséquences favorables pour l’ensemble d’une ville.

D’a : Vous avez été nommé en 2019 directeur de l’École d’architecture de Clermont-Ferrand. Quelles sont vos ambitions pour cet établissement et recoupent-elles celles de votre engagement en tant que praticien ?

J’ai été étudiant dans cette école, enseignant presque immédiatement après mon diplôme, puis président du conseil d’administration. Je me suis inscrit dans la continuité de Didier Rebois, un directeur historique qui a su articuler son rôle dans l’organisation de l’Europan à la pédagogie de l’école, mais aussi de Chris Younès, la fondatrice du Gerphau [Groupe d’études et de recherches Philosophie, Architecture, Urbain, ndlr], et de Frédéric Bonnet et de son enseignement. Une continuité d’autant plus forte que j’avais dirigé, peu de temps avant ma nomination, un séminaire avec les enseignants afin de définir avec eux ce qu’était réellement notre école. J’ai fait la synthèse de ces réunions et j’en ai tiré cinq points pour définir le nouveau projet d’établissement :
  1. Considérer le Massif central comme le territoire d’étude privilégié, incluant les métropoles régionales – notamment Clermont-Ferrand – mais aussi toutes les communes, quelle que soit leur taille.
  2. Analyser non la ruralité, mais les ruralités. Elles peuvent en effet être très contrastées. Il y avait en Auvergne des industries rurales très puissantes, notamment les coutelleries de Thiers, tandis que la plaine de la Limagne reste l’une des plus fertiles d’Europe, sans compter les nombreux territoires d’élevage. Analyser, mais aussi engager à terme des partenariats et pousser les étudiants à mener des études comparatives en se déplaçant en Europe et sur d’autres continents afin d’examiner la manière dont les ruralités sont abordées en Afrique, en Asie ou en Amérique latine. Je reste persuadé que les étudiants doivent être confrontés à d’autres réalités pour mieux comprendre ce qui se passe dans leur propre milieu.
  3. Questionner la discipline à partir de ses marges parce que les points de vue critiques surgissent des limites, non du centre. C’est ce que nous cherchons à faire avec notre nouvelle unité de recherche mixte, récemment créée pour encadrer les doctorats. Nous avons rassemblé tous les enseignants-chercheurs de l’école autour de cette thématique, qui peut concerner aussi bien les marges sociales, territoriales que constructives.
  4. Employer des outils pédagogiques comme le transcalaire, qui demande aux étudiants d’être capables de dessiner du détail à l’échelle 1 au projet territorial au 1/10 000 et qui favorise la transdisciplinarité. Intégrer dans la pédagogie d’autres matières qui ne sont pas enseignées dans les écoles où les disciplines associées sont trop figées. Ainsi nous collaborons depuis plusieurs années avec un paysagiste-cultivateur qui enseigne une autre approche du territoire…
  5. Multiplier les ateliers hors les murs pour mettre rapidement les étudiants en contact avec le réel : avec les élus, les habitants, des chefs d’entreprise. Des workshops, cofinancés par les collectivités rurales, permettent aux étudiants de troisième année de partir une semaine travailler sur des projets territoriaux. Des projets qu’ils finalisent ensuite en abordant l’échelle plus spécifiquement architecturale.
Autant les deux premières années peuvent parfois être consacrées à des exercices abstraits sans programme et sans contexte, autant il est important que les étudiants soient rapidement immergés dans le réel et qu’ils rencontrent de vrais interlocuteurs…


D’a : Vous venez d’évoquer votre volonté de monter des partenariats avec des écoles africaines, asiatiques, sud-américaines… Mais, vous-même, êtes-vous prêt à avoir des échanges avec ces pays ?

Oui, je m’intéresse beaucoup à l’Afrique. Quand on voit que la population a augmenté de 0,3 % en 2021 en France, on comprend que l’on est plongé dans un monde suréquipé où l’on va de moins en moins construire du neuf, notamment en matière de logements. Un monde où tout ce qu’on a à faire, c’est de réparer, de maintenir les choses en état. C’est la même chose partout en Occident, et bientôt en Asie, un continent lui aussi confronté au vieillissement de sa population. Les enjeux sont d’une autre nature en Afrique. Prenons l’exemple du Sénégal, où le niveau de croissance démographique est à 2,7 % et l’âge moyen de la population est de 19 ans. Un pays qui va avoir des besoins considérables en matière d’infrastructures et de logements. Quelque part, le monde construit va se déplacer de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique vers les pays d’Afrique…
Leurs besoins sont colossaux mais ils font les mêmes erreurs que nous il y a quarante ans en artificialisant les sols à outrance, en construisant en béton alors que d’autres matériaux sont plus pertinents. Les modèles qu’ils reprennent sont souvent obsolètes et inadéquats. Ainsi ces toitures horizontales qu’ils coulent en béton alors que le rayonnement solaire est pratiquement vertical, ce qui implique presque obligatoirement de climatiser tous les espaces qu’elles protègent. Alors qu’ils ont besoin de tout – écoles, hôpitaux, logements… –, des alternatives sont possibles, comme celles préconisées par Francis Kéré au Burkina Faso.

D’a : Avez-vous des projets au Sénégal ?

Je cherche avec l’un de mes anciens étudiants qui est installé sur place à monter une nouvelle structure pour répondre à leur forte demande en matière d’équipements par des projets centrés autour de la filière terre, la mieux adaptée au contexte ambiant. La question territoriale, la question des ressources et la question climatique, qui m’ont toujours intéressé, se posent là-bas avec une acuité extrême.
Dans les campagnes, les conditions ne sont pas les mêmes que dans les villes constituées. Le contexte, ce n’est pas les constructions avoisinantes avec lesquelles il faut établir un dialogue, mais plus fondamentalement la nature des sols, la géologie, la météorologie, le tissu artisanal. Tout dépend du rapport au paysage, à la matière, à la topographie, à la géographie physique et humaine. Un savoir-faire essentiel tout à fait exportable dans les pays agraires en voie de développement.

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