Entrée du Pavillon central et de la section « plafonds » de Fundamentals : le contraste entre la coupole décorée de Chini (1909) et le faux plafond générique de bureaux. |
Il aura fallu attendre trente-quatre ans pour que la biennale de Venise permette à l'architecture de se pencher à nouveau sur son histoire. Loin de la nostalgie de « La presenza del passato » – première biennale qui, en 1980, propulsa le post-modernisme sur la scène internationale –, Fundamentals, imaginée par Rem Koolhaas, ne cherche ni à célébrer, ni à condamner. En ce début d'été à Venise, on aurait aimé ne voir que l'architecture et oublier l'horripilant « divacurator », mais la personnalité complexe et contradictoire de l'architecte batave est trop intimement mêlée à ce qu'il met en scène pour feindre d'en ignorer l'aura. |
Loin de la surenchère des biennales des années 2000 qui nous prédisaient un avenir en capsules biomorphiques et autres sphères computationnelles, l'édition 2014 sonne la fin de partie des concours de muscles. Fundamentals nous force à réfléchir. L'invention ne se trouve pas dans le cahier de tendances d'un showroom, aussi prestigieux soit-il, mais dans la capacité à déchiffrer ce qui a construit notre présent. Cette biennale qui prend parfois des accents testamentaires n'en demeure pas moins sujette à critiques, les auteurs de d'a ne s'en sont pas privés.
A lire dans ce dossier spécial sur la Biennale de Venise :
- « L'architecture, pas les architectes », par Rem Koolhaas et traduit de l'anglais par Guillemette Morel Journel. (Texte extrait de la préface du catalogue de la 14e biennale internationale d'architecture de Venise).
- « Dominant/dominés ? », par Soline Nivet
- « Paranoïa », par Richard Scoffier
- « Aux fondements, le moment du
vide », par Marc Armengaud
- « Modernité : passée ou présente ? », dialogue entre Christian de Portzamparc et Édouard François
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